La crise financière diminue sérieusement les revenus dans le secteur de la finance. Il n’en demeure pas moins que les bonus distribués demeurent considérables rapportés à ce que touche le commun des mortels. Ainsi, Natixis, filiale commune de la Caisse d’Epargne et des Banques Populaires, qui a perdu 2,8 milliards d’euros l’an dernier et qui doit sa survie à l’intervention publique, a versé 70 millions d’euros de bonus à 3 000 salariés, soit 23 000 euros chacun, deux ans de Smic. C’est encore mieux chez Cheuvreux, filiale courtage* du Crédit agricole : 51 millions de bonus sont allés à 800 salariés, soit 63 500 euros par salarié. Et encore, ces chiffres sont très trompeurs car ils ne sont pas répartis de façon équivalente contrairement à notre calcul, quelques dirigeants perçoivent des bonus qui se chiffrent en millions d’euros. Ces émoluments qui hier étaient distribués dans l’indifférence générale suscitent une vague de réprobation en période de crise.
Observatoire des Inegálités - 31.03.09
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
07/04/2009
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