C’est un film de trois minutes et trente secondes, diffusé depuis lundi soir sur les sites communautaires et bientôt dans les salles Art et Essais. A l’écran, des gens debouts devant un chantier, une tour cossue de la Défense, dans le froid d’un piquet de grève. Ils racontent l’injustice quotidienne d’une citoyenneté de seconde classe. Ce sont des «sans papiers» qui travaillent pour des sociétés connues de tous ou des institutions de la République.
Ce court métrage s’intitule «On bosse ici! On vit ici! On reste ici !» Il est signé du Collectif des cinéastes pour les sans-papiers, regroupant plus de deux cents professionnels du cinéma qui apportent leur soutien aux milliers de personnes dans cette situation. Parmi les signataires, Laurent Cantet, cinéaste et palme d’or à Cannes avec Entre les murs. Dans les jours qui viennent, le collectif tentera de convaincre les grandes salles de diffuser le film avant les élections régionales.
http://www.liberation.fr/economie/06011700-on-bosse-ici-on-vit-ici-on-reste-ici
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