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29/04/2009

La grippe porcine est-elle une arme biologique?

Paul Joseph Watson - Mondialisation.ca - Le 29 avril 2009

Il existe certains indices qui suggèrent que la grippe porcine qui tue actuellement des gens au Mexique pourrait être une arme biologique, mais il est évidemment trop tôt pour tirer de telles conclusions. L'Organisation mondiale de la santé (l’OMS) et le gouvernement des États-Unis ont été prompts à réfuter de telles allégations [2].

La grippe porcine est-elle une arme biologique?
Le virus de la grippe porcine est décrit comme étant complètement une nouvelle souche de grippe, un mélange intercontinental de virus humain, aviaire et porcin. Pourtant, il n'y a eu aucune infection de porcs au A-H1N1 qui ait été rapportée.

Selon une source [3] connue de l'ancien fonctionnaire à la National Security Agency (NSA), Wayne Madsen, « Un éminent scientifique de l'Organisation des Nations Unies, qui a étudié le déclenchement du virus meurtrier Ebola en Afrique, ainsi que les victimes du VIH / sida, a conclu que le H1N1 possède certains « vecteurs » de transmission qui suggèrent que la nouvelle souche de grippe a été génétiquement fabriquée en tant qu'arme de guerre biologique militaire.

Madsen affirme que sa source de même qu’une autre [source] en Indonésie « sont convaincus que l'actuelle épidémie causée par une nouvelle souche de la grippe porcine dans certaines régions du Mexique et des États-Unis, est le résultat de l'introduction d'un agent pathogène humain fabriqué qui pourrait entraîner une vaste pandémie mondiale, avec des conséquences potentiellement catastrophiques sur les voyages et les échanges commerciaux nationaux et internationaux. »

Toutefois, il est important de souligner qu'il est encore trop tôt pour affirmer cette hypothèse. Nous devons garder à l'esprit que le nombre de victimes est relativement faible si l'on considère le fait que des centaines de milliers de personnes au Mexique contractent chaque année, des maladies infectieuses liées à la pauvreté comme la tuberculose et la malaria [4].

Fort Detrick, là où se trouvent les installations du centre de commandement médical de l’US Army et qui est à l’origine des attaques à l’anthrax de 2001, attire à nouveau les soupçons au sujet de la panique entourant la grippe porcine après qu’il eut été révélé que des enquêteurs sont en train de déterminer si des échantillons de virus ont récemment disparus de ses laboratoires de recherches.

« Chad Jones, porte-parole de Fort Meade, dit que le Commandement des enquêtes criminelles de l’US Army enquête sur la possibilité que des échantillons de virus soient manquants de l'US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USARMRIID)», selon The Frederick News [5].

En février, l’USAMRIID interrompait leur travail lorsqu’on a découvert que des échantillons de virus étaient absents des inventaires. Les enquêteurs de crimes de l'US Army Criminal Investigation Division, une unité de Fort Meade, enquêtent actuellement à savoir si des échantillons de virus sont manquants dans le plus important laboratoire biologique de l’US Army. Ce laboratoire fait également des études sur des agents pathogènes tels que le virus Ebola, l'anthrax et la peste.

De toute évidence, à la lumière de l'actuelle crise de grippe porcine et de la possibilité que la nouvelle souche soit d’origine synthétique, le fait que des échantillons de virus puissent avoir disparus du même laboratoire de recherche de l'Armée d’où est sortie la souche d’anthrax de 2001, est extrêmement préoccupant.

Une enquête conjointe du FBI et du ministère de la Justice de 2008 a conclu que Bruce Edwards Irvins, un microbiologiste, « vaccinologue » et chercheur senior dans le domaine de la biodéfense à la United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) à Fort Detrick au Maryland, était responsable d’avoir posté de l'anthrax aux membres du Congrès et aux médias en septembre et octobre 2001.

Le fait que Irvins se soit apparemment suicidé peu de temps avant que soit faite cette annonce a amené plusieurs personnes à croire qu'il était le bouc émissaire d’un vaste complot. Malgré les circonstances suspectes, aucune autopsie n’a été effectuée sur le corps de Irvins. Son avocat était certain que Irvins, qui a coopéré tout au long des 6 années qu’a duré l’enquête, était innocent des cinq décès reliés à l’anthrax.

Le ministère de la Justice a d’abord considéré le Dr Steven Jay Hatfill comme un important suspect dans les attaques à l’anthrax, mais il a par la suite poursuivi le gouvernement et il a reçu 5,8 millions de dollars en dommages et intérêts. Un article du New York Times [6] au sujet du suicide de Irvins posait l’hypothétique question : « Que ce serait-il produit si le Dr Hatfill s’était suicidé en 2002, tel que le craignaient ses amis? Est-ce que les enquêteurs auraient alors publié leur conclusion et déclaré que l'auteur était mort? »

Les craintes qu'une gigantesque pandémie était en train d’être concoctée a couru dans la communauté des conspirationnistes depuis le 11 septembre 2001. Les chercheurs soulignent que l’inhabituel nombre très élevé de décès parmi les meilleurs microbiologistes [7] laisse croire que les personnes ayant eu connaissance de ce programme sont éliminées.

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