L'OMS vient d'augmenter le niveau d'alerte pandémique à 4 sur une échelle de 6 alors que l'on découvre chaque jour de nouveaux cas de grippe gauchiste dans le monde. A l'heure actuelle, c'est l'Europe qui est inondée par le virus et la France est frappée de plein fouet. La ministre de la Santé Roselyme Bachelot redoute l'apparition de nouveaux cas graves après les victimes de Caterpillar, Molex ou Continental : "Il est difficile de répertorier tous les cas, car on ne connaît pas la durée d'incubation. Le feu couve peut être dans de nombreuses entreprises. Sur recommandation du G20, on a mis sous surveillance active les salariés touchés par un plan social, qui est paraît-il un facteur aggravant. Mais on n'en sait pas encore assez sur le virus". Un virus qui ne cesse de muter.
D'après Benoit XVI, l'utilisation du masque est inutile face au virus
C'est en Amérique du Sud et vraisemblablement au Venezuela qu'est née cette souche mutante du virus influenza CCCP1 à l'orée des années 2000. Un virus déjà connu par les scientifiques puisqu'il était à l'origine de la grande épidémie de 1917 en Europe de l'Est. Un spécialiste de l'institut Adam Smith témoigne : "La vigilance s'était quelque peu relâchée ces dernières années, car on croyait l'avoir définitivement éradiqué en 1989. Malheureusement, certains foyers infectieux ont subsisté, notamment dans les populations très pauvres. Et Influenza CCCP1, tel le phénix, est réapparu dans les bidonvilles vénézuéliens". Cette résurgence du virus, si elle avait fortement inquiété les Etats-Unis qui avait tenté une action sanitaire en 2002 au Venezuela, n'avait pas troublé la marche du monde. "La souche vénézuélienne semblait peu active et peu contagieuse même si certains pays voisins ont subi une contagion comme l'Equateur ou la Bolivie".
Mais la crise financière apparue à l'automne 2008 a brisé cet équilibre précaire et enclenché une vague de contamination tous azimuts. Des foyers épars apparaissent chaque jour. De nombreux citoyens sont touchés : on voit éclater des émeutes, des révoltes, des manifestations, des séquestrations de patrons parmi les catégories les plus pauvres, qui sont autant de symptômes de la maladie. Plus inquiétant, même les populations les plus protégées développent des signes de gauchisme. On assiste ainsi à des réunions de dirigeants mondiaux voulant "rénover le capitalisme" et mêmes les journalistes les plus serviles rivalisent de sévérité contre les patrons-voyous. Malgré tout, les experts de l'OMS se veulent rassurants : "Les manifestations les plus violentes de la maladie touchent les catégories de population les plus défavorisées. C'est là que se situe le problème. Quant aux prises de position anticapitalistes des élites politiques ou médiatiques, je tiens à être très clair. Ce sont des signes bénins, des preuves du bon fonctionnement des anticorps libéraux. Le corps social dominant se défend en apprivoisant le virus, avant de le détruire violemment. Dans quelques mois, tout sera rentré dans l'ordre".
Les sujets à risque ont été isolés dans des centres de rétention
Malgré ces propos rassurants, le gouvernement français se mobilise pour éradiquer définitivement la grippe gauchiste du territoire. On assiste ainsi à un durcissement législatif avec isolement carcéral obligatoire pour tout velléitaire gauchiste. De Julien Coupat (premier cas détecté de l'épidémie en France) aux dépôts de plainte de patrons contre les salariés en colère (fièvre gauchiste), c'est tout l'arsenal judiciaire qui est en branle. Ainsi, le ministre de l'Intérieur a stocké près de 100 000 policiers armés jusqu'au dent prêts à intervenir pour circonscrire la pandémie (comme à Strasbourg lors du sommet de l'OTAN). Par ailleurs, les autorités préconisent quelques gestes préventifs simples : ne pas voyager en Amérique du Sud, porter un masque (mais pas de cagoule) et ne pas fréquenter de chômeurs, sans-papiers, travailleurs précaires, licenciés économiques, syndicalistes...
Le Tamiflu a l'air vachement efficace
Les laboratoires travaillent d'ores et déjà à un vaccin anti-gauchisme. Pour cela, ils étudient les caractéristiques physiologiques de certaines catégories de population résistantes au virus grippal. Ainsi, des policiers, des militaires, des patrons, des militants UMP, Manuel Valls et Frédéric Lefèvre ont accepté de subir une batterie de tests pour déterminer les causes de leur exceptionnelle résistance. Et une piste sérieuse commence à se dégager : sur des QI anormalement bas, le virus n'aurait aucune prise.
Le Blog de Jean-Pierre Martin - 28.04.09
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