Il ne saurait y avoir d’Europe sans solidarité et sans progrès, nous dit-on depuis si longtemps. L’attitude actuelle des dirigeants européens le prouve par l’absurde. Introduire le Fonds monétaire international au sein de l’Union européenne ne peut que mener au bout de l’autodestruction, sur la voie dans laquelle l’Europe s’est fourvoyée depuis l’Acte unique, la mise en place de l’euro et le Traité de Lisbonne.
La seule possibilité pour la France – et les jours sont désormais comptés – d’en revenir à une politique dans l’intérêt de notre peuple, des peuples européens et de tous les peuples du monde, est de rompre avec la fausse Europe sous tutelle financière et de créer les conditions d’un retour à une Europe opposée aux oligarchies de la City et de Wall Street.
Alors nous pourrons devenir le catalyseur d’un nouvel ordre économique international fondé sur la justice sociale, fidèle à la Déclaration de Philadelphie du 10 mai 1944, au Préambule de notre Constitution et au programme du Conseil national de la Résistance, c’est-à-dire aux principes réaffirmés « au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine ».
L’idée de bonheur doit ainsi redevenir une idée neuve en Europe, contre le pessimisme culturel des oligarchies et de leurs jeux de la mort, pour une culture de la vie aux frontières de la découverte humaine, dans la joie de créer, de connaître et de transmettre ce qui définit l’être humain par delà la cupidité, la corruption des consciences et l’abaissement des esprits.
N’est-il pas ironique qu’une fois de plus le défi nous vienne de la Grèce ?
http://www.solidariteetprogres.org/article6475.html
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