Sur les 10,6 millions de foyers allocataires des Caisses d’allocations familiales (Caf) en France, 1,1 million résidaient fin 2008 dans des zones urbaines sensibles (Zus). Au total 2,8 millions de personnes vivant dans les Zus bénéficient d’une allocation si l’on prend en compte les conjoints, les enfants et les personnes à charge de ces allocataires. Soit deux tiers de la population de ces territoires, quand en moyenne dans la population française une personne sur deux reçoit des aides de la Caf.
La précarité est plus présente et à un niveau plus important dans ces quartiers. En France, 36 % de l’ensemble des allocataires peuvent être qualifiés d’« allocataires à bas revenus », c’est-à dire disposant d’un revenu inférieur à 903 euros mensuel pour une personne seule, selon la Caf. Ce taux s’élève à 58 % dans les zones urbaines sensibles. Les couples sans enfants, les personnes isolées, les familles nombreuses mais surtout les familles monoparentales y sont plus nombreuses. Ces dernières représentent 20,7 % des allocataires des Zus contre 15,1 % pour tout le pays. Pour 33,6 % des allocataires de ces quartiers, leurs ressources sont composées pour plus de la moitié de prestations de la Caf (contre 19,5 % pour l’ensemble des allocataires). 20,9 % n’ont que ces prestations pour vivre, contre 12,2 % en France.
La principale prestation allouée dans ces territoires est de loin l’aide au logement : elle concerne 75,5 % des allocataires, contre 55,4 % pour l’ensemble de la France métropolitaine. 18 % touchent le Revenu minimum d’insertion (RMI), soit deux fois plus que sur le reste du territoire.
VS
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