Céline De Potter
« Misère au borinage », le titre de cet article rend hommage au documentaire des cinéastes Henri Storck et Joris Ivens tourné aux mines du Levant à Mons pendant la grande grève de 1932. Ce film, qui dénonce les conditions de vie des mineurs borains, associe définitivement, en Belgique, pour la période qui nous occupe, la représentation du travail à celle de la pauvreté. Il vient ainsi couronner une longue tradition iconographique belge qui, des Primitifs flamands au statuaire réaliste Constantin Meunier, s’est toujours illustrée dans la description de la douleur, de la misère et de l’effort au travail. Ce que l’on sait moins, par contre, c’est que cette tradition iconographique se poursuivit entre les deux guerres mondiales et eut pour mérite d’intéresser, en France, la plupart des amateurs d’art de cette époque, que ceux-ci soient d’avant-garde ou non. - Texte
http://apparences.revues.org/index1111.html
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
Sem comentários:
Enviar um comentário