L’enquête, qui consiste à soumettre à des tests de deux heures un demi-million d’élèves dans plus de 70 pays, évalue également les acquis en mathématiques et en sciences.Les résultats pour 65 économies vont être publiés aujourd’hui.
Les très bonnes performances suivantes correspondent à Hong Kong-Chine, Singapour, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Japon. les résultats complets sont disponibles ici.
La province de Shanghai, Chine, qui a pris part pour la première fois à l’évaluation, a obtenu des résultats supérieurs à ceux de tous les autres pays en compréhension de l’écrit. Plus d’un quart des jeunes de 15 ans de Shanghai ont fait preuve d’une capacité de réflexion mathématique poussée pour résoudre des problèmes complexes, contre 3 % en moyenne en ce qui concerne l’ensemble de la zone OCDE.
« De bons résultats de l’enseignement ont une influence déterminante sur l’avenir de la croissance économique », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurria. « Il existe certes toujours un lien entre le revenu national et les résultats scolaires, mais le Programme PISA nous apprend que deux pays ayant des niveaux de prospérité comparables peuvent afficher des performances très différentes. Ce qui montre bien que l’image d’un monde nettement divisé entre pays riches ayant un bon niveau d’éducation et pays pauvres se caractérisant par un faible niveau d’éducation est désormais dépassée ».
Certains pays de l’OCDE ont enregistré des progrès importants en compréhension de l’écrit, plus particulièrement le Chili, Israël et la Pologne, mais aussi le Portugal, la Corée, la Hongrie et l’Allemagne. En mathématiques, le Mexique, la Turquie, la Grèce, le Portugal, l’Italie et l’Allemagne ont connu de rapides améliorations. En sciences, c’est en Turquie, au Portugal, en Corée, en Italie, en Norvège, aux États-Unis et en Pologne que les résultats ont le plus progressé.
L’OCDE a étudié les différences de résultats entre filles et garçons, ainsi que l’influence de la taille de la classe, de la rémunération des enseignants et du degré d’autonomie des établissements scolaires dans l’affectation des ressources. Elle est parvenue aux conclusions suivantes :
• Les filles lisent mieux que les garçons dans tous les pays, l’écart moyen entre les deux étant de 39 points, soit l’équivalent d’une année d’études. L’écart entre les deux sexes n’a diminué dans aucun pays depuis 2000, et s’est même creusé en Corée, en France, en Israël, au Portugal et en Suède. Cela reflète un désir de lecture décroissant chez les garçons et de la part consacrée à la lecture dans leur temps de loisir.
• Les meilleurs systèmes scolaires sont les plus équitables – les élèves obtiennent de bons résultats quel que soit leur milieu socioéconomique d'origine. Les établissements qui sélectionnent les élèves à un âge précoce selon leurs capacités affichent des écarts de performance les plus importants en fonction du milieu socioéconomique.
• Les systèmes les plus performants ont tendance à privilégier le salaire des enseignants avant de réduire la taille des classes.
• Les pays dans lesquels les élèves sont plus nombreux à redoubler tendent à enregistrer globalement de plus mauvais résultats, avec un écart particulièrement marqué entre les enfants de familles défavorisées et de familles aisées. C’est en Belgique, en France, au Luxembourg, au Portugal et en Espagne que le redoublement est le plus courant.
• Les systèmes très performants permettent aux établissements de concevoir des programmes d’enseignement et de définir des politiques d’évaluation mais n’autorisent pas nécessairement le recours à la sélection.
• Les établissements appliquant une discipline stricte et se caractérisant par de bonnes relations élèves-enseignants obtiennent de meilleurs résultats en compréhension de l’écrit.
• Les établissements publics et privés obtiennent des résultats comparables, si l’on tient compte du milieu familial.
• L’association d’une autonomie au plan local et d’une responsabilisation effective semble produire les meilleurs résultats.
• Le pourcentage d’élèves ayant déclaré lire pour le plaisir est passé de 69 % en 2000 à 64 % en 2009.
Le programme PISA de l'OCDE vise à aider les pays à voir comment leurs systèmes scolaires s’ajustent globalement au regard de leur qualité, de leur équité et de leur efficacité. Les meilleurs systèmes éducatifs en terme de performance montrent ce à quoi les autres peuvent aspirer. Cela peut également inspirer des efforts nationaux pour aider les élèves à mieux apprendre, les enseignants à mieux enseigner, et les systèmes scolaires à devenir plus efficaces.
En 2011, dans le cadre du 50e anniversaire de l'OCDE, l'organisation va lancer deux nouveaux programmes pour aider les pays à construire, maintenir et améliorer les compétences de leurs citoyens et préparer le meilleur des futurs. Les premiers résultats du Programme pour l'Évaluation Internationale des Compétences des Adultes (PIAAC) ainsi que la stratégie de compétences de l'OCDE sera publié en 2013.
Les journalistes peuvent obtenir un exemplaire des rapports sur le site protégé et auprès de Division des médias de l’OCDE (tél. +33 1 45 24 97 00)
Pour de plus amples informations, les journalistes sont invités à se mettre en rapport avec Andreas Schleicher, de la Direction de l’éducation de l’OCDE.
Des informations complémentaires, incluant les résumés, les notes et données par pays sont disponibles à www.oecd.org/edu/pisa/2009
Aussi disponible :
http://www.oecd.org/document/43/0,3343,fr_2649_201185_46623851_1_1_1_1,00.html
Sem comentários:
Enviar um comentário