A 35 ans, un homme cadre supérieur a une espérance de vie de 47,2 ans, un ouvrier de 40,9 ans. Chez les femmes, elle est de 51,7 contre 48,7 ans...
L’espérance de vie à 35 ans a augmenté en moyenne de 4,4 ans pour les femmes et de 5 ans pour les hommes depuis la fin des années 1980. Mais cette avancée majeure a davantage profité aux catégories sociales favorisées. A 35 ans, un homme cadre pouvait espérer vivre 47,2 ans et un ouvrier 40,9 ans selon les conditions de mortalité du début des années 2000 ; l’espérance de vie à 35 ans d’une femme cadre était de 51,7 ans contre 48,7 pour une ouvrière.
Les différences d’espérance de vie à 35 ans sont donc plus élevées chez les hommes que chez les femmes : l’écart est de 6,3 années entre un ouvrier et un cadre, tandis qu’il est de 3 années chez les femmes. En revanche, les évolutions se croisent : chez les hommes, l’écart entre les cadres et les ouvriers s’est réduit depuis la fin des années 1990 après avoir augmenté, et le phénomène est inverse chez les femmes.
L’écart entre les hommes et les femmes s’est de même stabilisé à sept années environ. Les femmes vivent plus longtemps, quelle que soit la catégorie sociale. Les ouvrières ont même une espérance de vie à 35 ans supérieure à celle des hommes cadres de 1,5 année.
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Chez les hommes, l’écart d’espérance de vie sans incapacité entre cadres supérieurs et ouvriers est encore plus grand que l’écart d’espérance de vie. Ainsi, l’espérance de vie à 35 ans des cadres sans problèmes sensoriels et physiques est de 34 ans, contre 24 chez les ouvriers, soit un écart de 10 ans. En clair : non seulement les cadres vivent plus longtemps, mais aussi en meilleure santé.
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Les données des deux tableaux ne sont pas établies pour les mêmes années et donc non directement comparables |
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