Plus de huit millions d’Italiens étaient considérés comme « relativement pauvres », soit 13,8 % de la population, et trois millions étaient dans une situation de « pauvreté absolue » (5,2 % de la population italienne) en 2010, selon un rapport d’Istat (lire en ligne, en anglais), organisme statistique officiel italien. La pauvreté relative correspond à un seuil de dépenses de consommation par ménage : pour un couple sans enfant, ce seuil est de 992,46 euros. Les ménages sont estimés être dans une situation de pauvreté absolue lorsque leurs moyens sont insuffisants pour faire face aux biens et services jugés fondamentaux (nourriture, vêtements, etc.). Il n’existe pas de seuil valable pour l’ensemble du territoire italien. Le seuil de pauvreté absolue varie selon le type de ménage, la région d’habitation mais également la taille de la ville d’habitation, en raison des différences de prix à la consommation. Plus ces prix sont élevés (dans les régions les plus riches, c’est-à-dire le Nord et Centre de l’Italie, et dans les grandes villes), plus les seuils le sont.
D’importants écarts de niveaux de pauvreté existent entre les régions italiennes. Les taux de pauvreté relative sont les plus élevés dans le Sud de l’Italie et dans les îles : 27,1 % des personnes sont pauvres, contre 5,9 et 8,6 % respectivement pour les Italiens du Nord et du Centre. En raison des modalités de calcul, les écarts sont moins spectaculaires en ce qui concerne la pauvreté absolue. Néanmoins, 7,7 % des habitants du Sud et des îles italiennes sont dans cette situation contre 3,6 et 4,6 % des Italiens du Nord et du Centre.
CR
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=801
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