Depuis le début des années 1990, la presse et le livre reculent dans le budget des ménages. Le recul de la presse est lié aux comportements des nouvelles générations qui y consacrent une part de leur budget de plus en plus faible. Quant au livre, sa part diminue dans le budget des ménages, quelle que soit la génération. Ces évolutions n’ont pas modifié les écarts entre catégories socioprofessionnelles. La part du budget consacrée à la presse est la même dans toutes les catégories sociales alors que celle consacrée au livre est très variable. Ainsi, un ménage cadre dépense 70 % de plus que la moyenne en livres* et un ménage ouvrier 30 % de moins. La région, le sexe ou le diplôme influencent les dépenses en livres ou en presse ; l’origine sociale également.
- Une part décroissante du budget des ménages
- Recul de la presse : une question de générations
- Baisse du livre : toutes générations confondues
- Des différences sociales qui restent stables
- L’augmentation générale du niveau d’études ne comble pas les écarts entre les générations
- Ouest et Sud-Ouest : la presse plus prisée
- L’influence de l’origine sociale
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