À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

11/05/2010

« Big Pharma » : ceux qui font de nos vies, une maladie…

Dr Pascal Sacré - Mondialisation.ca, Le 10 mai 2010

Chaque euro investi dans la mise au point d’un médicament de marque rapporte aux monopoles pharmaceutiques à peu près mille euros… Il y a les firmes privées qui produisent, quel que soit leur produit, puis le vendent. Il y a les organes civils, attachés à un gouvernement où à une structure supranationale, européenne ou mondiale, censés contrôler et accepter, avec ou sans modification, le produit proposé par la firme privée, en fixer le prix et les modalités d’utilisation. Il y a le consommateur, «vous, moi». Nous.

Nous sommes la vraie cible de tout ce montage savant destiné à endormir notre prudence, notre intelligence et notre instinct de conservation.

Sans les organes civils correspondants, dont les experts assermentés créent une illusion d’indépendance et de probité, les firmes privées, en dehors des consommateurs les plus aveugles et les plus crédules qui les croient sur parole, ne pourraient convaincre autant de gens, par ailleurs intelligents, prudents et informés, même très partiellement, de leurs pratiques malhonnêtes et peu scrupuleuses. Les organes civils, parés par les médias et l’inconscient collectif de cette indépendance et de cette intégrité qui en réalité n’existent pas, décuplent à la puissance 1000 le pouvoir de persuasion et de pénétration des firmes privées dans nos vies quotidiennes.

Dans tous les domaines importants de nos vies : santé, alimentation, énergie, communication, médias, armement, finance, les buts principaux des firmes privées sont le monopole, l’opacité, l’infiltration des organes publics à des niveaux stratégiques, et la manipulation du langage. Elles veulent surtout vendre leur produit, tel quel, au moindre coût pour elles, même s’il est défectueux, dangereux, ou simplement inutile. Cela importe peu que le produit soit réellement bénéfique, ou même toxique, ce qui est beaucoup plus souvent le cas.

Ces firmes commettent sans état d’âme des essais sur des cobayes démunis, sans défense, impuissants et mal informés, dans les pays « en développement », et parfois même « développés », alors vous imaginez comme elles ont cure de la vie humaine, en ce compris la vôtre.

Si l’infiltration de l’organe public est indispensable à la bonne marche des affaires des firmes privées, la manipulation du langage est l’arme la plus puissante pour s’approprier la pensée du public. Ceci est l’étape-clé. C’est le nom du chapitre 1 du livre de Normand Baillargeon, « Petit Cours d’Autodéfense Intellectuelle » : Le langage.

La première citation, sur la première page, est celle d’un expert en manipulation du peuple par le langage :

« A force de répétitions et à l’aide d’une bonne connaissance du psychisme des personnes concernées, il devrait être tout à fait possible de prouver qu’un carré est en fait un cercle. Car après tout, que sont « cercle » et « carré » ? De simples mots. Et les mots peuvent être façonnés jusqu’à rendre méconnaissables les idées qu’ils véhiculent », de Joseph Goebbels, Ministre nazi de l’Information et de la Propagande (1).

Le cas rapporté par Sheldon Rampton et John Tauber montre comment des groupes intéressés peuvent utiliser le langage pour influencer la population. En 1992, l’International Food Information Council (IFIC) des États-Unis s’inquiète de la perception qu’a le public des biotechnologies alimentaires (exemple : OGM, nanotechnologies). Un vaste programme de recherche sera donc mis en place pour déterminer comment parler au public de ces technologies. Les recommandations du groupe de travail concerneront surtout le vocabulaire qu’il convient d’employer.

Des mots seront retenus pour leur charge positive et il sera fortement conseillé de s’en tenir à ceux-là. Par exemple : beauté, abondance, enfants, choix, diversité, terre, organique, héritage, métisser, fermier, fleurs, fruits, générations futures, travailler fort, amélioré, pureté, sol, tradition, entier. D’autres, par contre, seront à proscrire absolument, notamment : biotechnologie, ADN, économie, expérimentation, industrie, laboratoire, machine, manipuler, argent, pesticides, profit, radiation, sécurité et chercheur (2).

Le chapitre 1 du livre de Normand Baillargeon sur le langage révèle en plus de 65 pages des dizaines de mécanismes de manipulation de nos esprits par des subterfuges du langage faisant qu’avant même de commencer à réfléchir, à comparer, à analyser, à en parler autour de nous, nous sommes déjà fortement conditionnés pour croire et accepter, ou refuser, selon les objectifs de ces firmes privées.

Le langage contrôle les réactions de nos cerveaux à un stade préconscient, avant toute réflexion, toute analyse.

Les firmes privées, qui visent un monopole, un profit, une vente aux meilleures conditions, le savent très bien. Dans cette vaste entreprise de manipulation par les mots, le langage et les images, la télévision et les médias en général jouent un rôle crucial.

Selon Albert Bandura*, docteur en psychologie, professeur à l’Université de Stanford, la télévision et les médias (cinéma, journaux) sont la forme la plus puissante d’influence et de conditionnement, façonnant l’état d’esprit médical et le comportement des gens autour du monde. Cette influence est plus forte que celle des parents, des professeurs ou des collègues.

Les films au cinéma, à la télé, les documentaires, les journaux, les jeux et les débats télévisés, la publicité (voir vidéo) exercent un rôle persuasif majeur sur notre apprentissage, nos comportements et nos perceptions au niveau individuel, et social.

Tout comme les firmes privées énergétiques les plus polluantes essaient de se racheter une conduite, de se confectionner un paravent de respectabilité**, les firmes pharmaceutiques se joignent à des alliances mondiales comme le GAVI Alliance, des fondations comme celle de Bill et Melinda Gates, des démarches d’organisations comme l’OMS ou l’ONU (3). Ce ne sont que des opérations de marketing destinées à façonner dans l’esprit des gens mal informés une image de philanthropie, et qui permet, d’une pierre deux coups, de tester, sous couvert d’exploitation déguisée en aide, leurs médicaments sur des populations cobayes abusées et impuissantes.

Les firmes privées détruisent l’écosystème et l’environnement.

Les firmes privées exploitent l’humanité entière, les plus pauvres et les plus démunis en les faisant travailler pour elles pour un salaire de misère, en échange de souffrances extrêmes, et les plus riches en les faisant acheter leurs produits dangereux, défectueux ou simplement inutiles.

Par le biais de brevets, de copyrights et de subterfuges juridiques complexes, les firmes privées monopolisent un savoir qui appartient à toute l’humanité.

Les firmes privées s’associent pour former d’énormes monopoles encore plus puissants. Ces monopoles géants ont leurs sièges principaux en Europe et aux États-Unis. Monsanto, Dow, DuPont, Cargill, Syngenta dominent l’agriculture et l’alimentation mondiales.

Les Big Five, Lockheed Martin, Northrop Grumman, General Dynamics, Boeing, Raytheon, dominent l’industrie de l’armement.

Depuis la crise de 2008, le pouvoir financier est détenu par quelques mains, encore moins nombreuses et encore plus puissantes qu’avant : Citigroup (rachat de Wachowia), JP Morgan Chase (rachat de Bear Sterns), Bank of America (rachat de Merryl Lynch), Wells Fargo dominent les banques commerciales. Goldman Sachs, Morgan Stanley, Blackstone Group, les banques d’investissement (sacrifice de Lehman Brothers). Deux agences, Moody’s et Standard & Poor, dominent 80% du marché mondial des notations dont nous voyons aujourd’hui la toute puissance (déchéance de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’euro). Tous les secteurs évoluent vers ces monopoles tout-puissants et opaques, les médias, l’énergie, la communication, la construction, la grande distribution…

Dans le domaine pharmaceutique, les sept principaux groupes de Big Pharma sont GlaxoSmithKline (GSK), Bayer, Merck, Novartis, Pfizer, Roche et Sanofi-Aventis. Ces groupes contrôlent à eux seuls la moitié du marché mondial des médicaments qui représente 700 milliards d’euros pour l’année 2009 (4). Leurs bénéfices sont supérieurs à ceux réalisés par les Big Five, les puissantes firmes US du complexe militaro-industriel mondial ! Chaque euro investi dans la mise au point d’un médicament de marque rapporte aux monopoles pharmaceutiques à peu près mille euros (5) !

Vous imaginez ?

Chacun de vos passages à une pharmacie, chez le médecin, à l’hôpital, chaque ordonnance que vous réclamez, chaque boîte que vous achetez, chaque pilule que vous avalez apporte sa petite pierre aux mille euros rapportés sur l’euro investi. Un retour sur investissement de 1000 sur 1 ! Les firmes pharmaceutiques aiment votre ignorance, et dépensent des fortunes pour la conserver car c’est très rentable pour elles.

Il ne s’agit pas de faire le procès du médicament ou de la médecine moderne. Ce n’est pas l’outil qui fait le bien ou le mal, mais celui qui l’utilise. Une arme à feu peut servir à tuer un animal qui nous menace, comme elle peut servir à tuer une vingtaine d’adolescent dans un lycée.

Certains médicaments sont potentiellement, voire réellement, bénéfiques. Certains chercheurs, médecins, scientifiques, pharmaciens sont honnêtes et intègres, comme en témoignent l’odyssée d’Allison Katz membre de l’OMS (6), et celle de tous les médecins et professionnels qui ont mis leur confort, leur réputation et leur carrière en jeu pour dénoncer le système, ou tout simplement ne pas avoir voulu y participer.

Les journalistes Sylvie Simon (7), Stéphane Horel, les auteurs Philippe Pignarre, Louis De Brouwer, Jörg Blech, Hans Ruesch, Dirk Van Duppen, dont certains sont docteurs ou ancien membre du monde pharmaceutique (cf références), tous ces insiders vous ouvriront les yeux sur les liaisons dangereuses qui existent entre les grandes firmes, les laboratoires, le pouvoir médical et les pouvoirs publics.

Tant que la grande masse des consommateurs ne sera pas alertée, et une fois alertée, tant qu’elle refusera de voir la réalité en face, les gigantesques monopoles privés, avec notre complicité semi-consciente et paresseuse, continueront de dévaster nos santés, notre environnement, nos écosystèmes, notre planète et notre Humanité.

Aucun Sommet sur l’environnement ou sur la santé, aucune belle parole, aucune vaine promesse ne changeront nos quotidiens tant que nous ne briserons pas le sortilège, l’ensorcellement dans lequel nous maintiennent les firmes privées, au moyen du langage, de la télévision, des médias, et de leurs complicités dans les organes publics.

Nous tous, consommateurs dociles et complaisants, sommes la composante de l’équation à la fois la plus puissante, qui peut tout arrêter, et en même temps la plus passive. ourtant nous sommes les dindons de la « farce ». Voici quelques bouts de la réalité sur big pharma : Big pharma invente des maladies. Supercheries de Big Pharma, Remède mortel pour maladie imaginaire (Supercheries de Big Pharma : Remède mortel pour maladie imaginaire)

Cet article relate l’histoire du TDAH, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.

« Grâce au soutien vigoureux de l’établissement éducatif, l’incapacité à rester immobile une journée l’esprit engourdi d’ennui sous une discipline excessive s’est transformée en maladie. En psychiatrie, tout ce qu’il faut pour créer une nouvelle maladie, c’est de parvenir à un consensus sur le fait que certains comportements observables sont en réalité une maladie. Toute maladie entrant dans le manuel des diagnostics et statistiques n’en sort plus. »

Les médicaments proposés comme remèdes, comme l’Adderall, sont des amphétamines. Ce médicament a été associé à une incidence élevée de crises cardiaques et de morts subites chez l’enfant.

Les effets hautement délétères de la Ritaline (methylphénidate) et des autres stimulants (dextroamphétamine et metamphétamine) sont indiscutables et largement documentés ». (8)

Selon Jörg Blech, journaliste scientifique allemand, collaborant avec des journaux comme Die Zeit ou Der Spiegel, « si on pouvait autrefois espérer trouver un jour un traitement pour chaque maladie, les marchands de la santé (comprenez : maladie), aujourd’hui plus que jamais, semblent plutôt vouloir trouver une maladie pour chaque molécule fabriquée ».

Manipulation de « normes » biologiques ou cliniques, comme le taux de cholestérol ou la tension artérielle, compromission de membres influents de la communauté médicale ou des organes publics ou semi-publics chargés de son contrôle, par corruption, séduction, intimidation, voir un peu des trois, sont parmi les armes favorites des firmes privées mais le principal argument de vente de ces marchands de la santé (comprenez : maladie), c’est la peur et la persuasion au moyen du langage, de la télévision, des films, de la publicité.

L’histoire de la santé se confond avec celle du Dr Knock (ou le Triomphe de la Médecine, la pièce de Jules Romain) dont les écoles devraient rappeler régulièrement à nos enfants, adultes en construction, le message profond (voir « Les Inventeurs de Maladies », de Jörg Blech, éditions Actes Sud, 2005, pp.15-16 pour un court résumé).

Big Pharma corrompt et noyaute les organes publics censés les contrôler

La FDA : Food and Drug Administration (USA) dans la ligne de mire de ses propres scientifiques : Cet article rapporte un sondage envoyé à 5918 scientifiques de la FDA (équivalente US de la puissante Agence Européenne du Médicament ou EMEA, de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé AFSSAPS en France), dont 997 ont répondu.

En voici les résultats les plus choquants :

40 % redoutent des mesures de rétorsion à leur encontre s’ils se faisaient publiquement l’écho des inquiétudes quant à l’innocuité des produits officiellement approuvés.

Seulement 47% pensent que la FDA fournit des informations justes et complètes au public.

81% ont reconnu que le public serait mieux servi si l’indépendance et l’autorité des systèmes de contrôle de la FDA après mise sur le marché étaient renforcées.

Pour la FDA, un scientifique qui a des liens financiers, professionnels ou privés, avec une firme pharmaceutique, un laboratoire, ou a un conflit d’intérêt, peut participer à un panel d’évaluation d’un médicament produit par cette firme, sous le prétexte hypocrite que la compétence et l’expérience dudit scientifique pèsent plus que le sérieux du conflit !

Ainsi le Vioxx, produit par la firme Merck, avait obtenu de la FDA l’autorisation de mise sur le marché, malgré une étude qui établissait le lien entre le doublement des risques d’accidents cardiaques et l’utilisation du médicament. Dix membres du panel d’évaluation du Vioxx et qui avaient approuvé sa mise sur le marché avaient des liens directs avec Merck.

Le Public Citizen Health Group (9) a découvert que dans 73% des 221 examens de médicaments conduits entre 2001 et 2004, il existait un conflit d’intérêts financiers. Dans 73% des cas, un ou plusieurs membres du panel chargé de l’examen avaient des liens avec la firme cherchant à obtenir l’approbation.

Ces pratiques concernent également l’OMS, l’EMEA (Agence européenne du médicament), des agences nationales ou les ministères.

OMS :

Relations et conflits d’intérêts avec les firmes privées : Le SAGE, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS (Strategic Advisory Group of Experts) : professeur David Salisbury, Frederick Hayden, Arnold Monto (10).

« Le docteur Frederick Hayden est à la fois membre du SAGE à l’OMS et du Wellcome Trust à Londres ; […] Au titre de services « consultatifs », Hayden reçoit par ailleurs des fonds de la part de Roche et de GlaxoSmithKline parmi d’autres géants pharmaceutiques engagés dans la production de produits liés à la crise du H1N1.

Un autre scientifique britannique, le professeur David Salisbury, qui dépend du ministère britannique de la Santé, est à la tête du SAGE à l’OMS. Il dirige également le Groupe consultatif sur le H1N1 à l’OMS. Salisbury est un fervent défenseur de l’industrie pharmaceutique. Au Royaume-Uni, le groupe de défense de la santé One Click l’a accusé de dissimuler la corrélation avérée entre les vaccins et la montée en flèche de l’autisme chez l’enfant, ainsi que celle existant entre le vaccin Gardasil et des cas de paralysie et même de décès.

On trouve encore un autre membre de l’OMS partageant d’étroits liens financiers avec les fabricants de vaccins qui profitent des recommandations du SAGE, en la personne du docteur Arnold Monto, un consultant rémunéré par les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma. »

WI, European Scientific Working group on Influenza : Albert Osterhaus (11).

« On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner raison.

Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par l’OMS. »

Klaus Stöhr qui était le chef du département épidémiologique de l’OMS à l’époque de la grippe aviaire, et qui donc a préparé les plans destinés à faire face à une pandémie que j’évoquais plus haut, était devenu entre temps un haut cadre de la société Novartis (12).

Agences nationales :

NIH, National Institute of Health, aux Etats-Unis :

«Un très important chercheur du nom de Pearson "Trey" Sunderland III à l'Institut National de santé Américain le fameux (NIH) a été inculpé lundi de violation de la loi sur le conflit d'intérêt criminelle en omettant de divulguer des liens financiers qu'il avait avec le géant de la pharmacie rien de moins que le groupe Pfizer, les procureurs ont dit. Il a été accusé d'un délit portant sur les 285000 $ qu'il a accepté sans divulguer ces honoraires de consultation en provenance de Pfizer! Sunderland aurait convenu avoir accepté 25000 $ par année en frais de consultation, ainsi qu'une taxe de 2500 $ pour assister à une journée de réunions avec l'entreprise, qui ont été faites entre 1997 et 2004 et cela pendant que des études étaient en cours entre le NIH et Pfizer. Selon le document d'inculpation, Sunderland avait fait un arrangement similaire pour recevoir 25000 dollars de plus par an de Pfizer au cours d'une autre étude de deux «biomarqueurs» estimés pour identifier la maladie d'Alzheimer chez les patients. » (13)

Le GEIC, Groupe d’Expertise et d’Information sur la grippe, présidé par Bruno Lina, chef du laboratoire de virologie au CHU de Lyon, directeur de l’unité du CNRS pour le H1N1, principal conseiller du gouvernement pour les pandémies. Le GEIC regroupe les 3 industriels GSK, Sanofi et Novartis, largement bénéficiaires des coups de semonce pandémiques, notamment la toute récente Grippa A H1N1.

Ministères :

Italie …

«En 1991, Francesco de Lorenzo, ministre italien de la santé, a touché de nombreux pots de vin de plusieurs laboratoires, dont Smithkline Beecham (aujourd'hui GlaxoSmithKline). Le président de ce laboratoire, qui fabrique le vaccin anti-hépatite B, a avoué avoir donné au ministre 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a été inculpé et condamné à plusieurs années de prison ferme ainsi que Paolo Cirino Pomicino, ancien ministre du budget et le professeur Dulio Poggiolini, directeur de la Direction du médicament. Celui-ci avait été président de l'Ordre des médecins, mais aussi membre influent des instances européennes du Médicament. »

France…

« Gilles Duhamel qui a été nommé, en août 1999, directeur de cabinet de Dominique Gillot, secrétaire d'État à la Santé, a occupé de très importantes fonctions dans l'industrie pharmaceutique. Il a été directeur adjoint de la recherche aux laboratoires pharmaceutiques Wellcome (aujourd'hui GlaxoSmithKline) et directeur de la communication des laboratoires Merck Sharp et Dohme, avant de rentrer à l'agence du médicament (aujourd'hui Agence nationale de la sécurité sanitaire) comme directeur des études et de l'information pharmaco-économique, puis de retrouver au cabinet de Bernard Kouchner en 1997, le poste de conseiller technique qu'il avait déjà occupé en 1992. Ce parcours illustre bien l'infiltration, dans les ministères et les instances de Santé publique, des représentants des laboratoires pharmaceutiques » (14).

Big Pharma fait truquer les études et contrôle les revues spécialisées, dont les plus prestigieuses, en infiltrant les comités de relecture

Supercheries de Big Pharma : Liste des 21 études contrefaites par le Dr. Scott S. Reuben :

Des données truquées par le très respecté et influent Scott S. Reuben, docteur en recherche clinique, ont été utilisées dans plus de vingt études de l’industrie pharmaceutiques (Big Pharma) et publiées par des revues médicales vérifiées par des experts. « Voir le compte-rendu original en anglais de Natural News ou sa traduction française

Ces études promeuvent l’innocuité et les « avantages » de certains remèdes : Bextra (Pfizer), Vioxx (Merck), Lyrica, Celebrex et Effexor. Le principal chercheur impliqué dans ces études, le Dr Scott Reuben, a été rétribué par Pfizer et Merck. Il existe donc un lien financier entre ce docteur en recherche clinique et au moins deux compagnies pharmaceutiques qui ont bénéficié de ses conclusions contrefaites (Doctor Admits Pain Studies Were Frauds, Hospital Says).

L’antiviral Tamiflu se révèle être une grossière supercherie

Les études de Roche sont basées sur une fraude scientifique :

« Un article dévastateur récemment publié par le British Medical Journal accuse Roche de tromper les gouvernements et les médecins sur les avantages du Tamiflu. Sur les dix études citées par Roche, il s'avère que seules deux d’entre elles ont été publiées dans des journaux scientifiques. Et que sont devenues les données originales de ces deux études ? Perdues ».

Big Pharma est opaque

De même que les agences « publiques » censées contrôler les firmes privées.

EMEA et transparence de l’information, un bilan accablant :

Les demandes d’accès aux documents sont tout simplement rejetées : 25 à 37%.

Quant aux documents officiellement transmis, la plupart des pages sont occultées, au nom de la protection du « secret commercial ». Par exemple, la revue française Prescrire a publié un rapport de pharmacovigilance sur l’Acomplia (un médicament entretemps retiré) dont 66 des 68 pages, et jusqu’à la date, étaient intégralement occultées (15).

Le recours au sacro-saint secret commercial a bon dos et permet aux firmes privées de maquiller leurs résultats, de cacher le vide et la pauvreté méthodologique de leurs études. C’est le cas pour les firmes pharmaceutiques, mais également pour celles de l’agro-alimentaire (comme Monsanto), des biotechnologies (nanotechnologies…) ou de la communication (pollution électromagnétique…). Ce privilège accordé aux firmes, associé à la tolérance extrême des agences publiques envers ces pratiques finit de faire voler en éclats la sécurité minimale que chaque citoyen se croirait en droit d’exiger de ses institutions et de son gouvernement. Cela prouve plus généralement que dans nos sociétés relativement hypocrites et complaisantes, le commerce, la marchandise, l’argent forment dans les faits des valeurs largement supérieures à la santé, à la justice et à la vérité.

Big Pharma teste ses médicaments non autorisés sur des enfants et des habitants du Tiers-Monde

« Au Nigéria, des tests d’un antibiotique non enregistré ont été pratiqués sur des enfants par la firme Pfizer en 1996, une information dévoilée récemment par le journal Washington Post. Le rapport, enterré pendant plus de cinq ans, révèle que 5 enfants sont morts après avoir reçu l’antibiotique Trovan. Six autres enfants sont morts après avoir reçu le médicament de comparaison. La firme pharmaceutique - qui n’avait obtenu qu’un consentement oral des parents non informés de la nature du produit - a concocté par la suite une lettre antidatée d’autorisation du Comité d’Ethique du Nigéria. Pfizer maintient que sa présence à l’hôpital de Kano était purement philanthropique et dans le but d’aider à combattre une épidémie de méningite qui a décimé la vie de 1500 personnes. Pourtant, Pfizer s’est retiré sitôt le test effectué. Cette action, conjuguée au fait que Pfizer n’a jamais obtenu de la part du Gouvernement du Nigéria d’autorisation de tester le Trovan sur près de 100 enfants et nourrissons, signifie qu’il s’agissait bel et bien d’un test illégal et opportuniste d’un médicament non-enregistré sur des patients vulnérables. » (16)

La FDA est également impliquée dans une sombre affaire impliquant le géant pharmaceutique Bayer, une affaire dévoilée par le New York Times. Il semble que Factor VIII, un médicament destiné principalement aux enfants hémophiles, aie été contaminé par le virus HIV dans les années 1980. Lorsque les patients hémophiles ont contracté le HIV suite aux injections de Factor VIII, la FDA aurait recommandé à Bayer de se débarrasser de ses surplus au Japon, en Malaisie, à Singapour, en Indonésie et en Argentine. De cette façon, la firme a pu encore tirer profit de ses ventes, malgré son retrait du marché US. Rien qu’à Hong-Kong et Taïwan, on estime que plus de cent patients hémophiles ont contracté le HIV suite à l’utilisation de ce médicament contaminé. De nouveaux lots de ce médicaments furent fabriqués à partir de concentrés de sang chauffé (ce qui tue le virus alors que les lots précédents étaient fabriqué à partir de sang non-chauffé) pour le marché américain, tandis que le reste des vieux lots fut expédié en France et en Espagne. Deux officiels français furent emprisonnés pour avoir approuvé l’utilisation du Factor VIII, non-chauffé et contaminé. La FDA n’a jamais été soumise à une enquête ni accusée. La firme Bayer maintient qu’elle s’est comportée de façon responsable et éthique. (17)

Une compagnie pharmaceutique force les familles pauvres à tester ses vaccins : 12 bébés morts :

« GlaxoSmithKline, la grande compagnie pharmaceutique, a été accusée de faire pression sur des parents pauvres du Tiers Monde pour qu’ils engagent leurs enfants dans des essais expérimentaux de médicaments qui ont entraîné la mort d'au moins 12 enfants.

Cette compagnie teste actuellement un vaccin expérimental contre la pneumonie sur les enfants de moins d'un an en Argentine, en Colombie et au Panama. Selon la Fédération argentine des Professionnels de la Santé (Feprosa), des parents pauvres argentins ont été « obligés et contraints de signer les formulaires d’acceptation. »

Ce constat, s’il est désolant, est nécessaire. La médecine est une science, un outil, dont les firmes privées ont fait le pire ennemi de vos santés. Des médecins, des journalistes, des scientifiques, des humains, se battent contre la machine toute-puissante de Big Pharma mais ce combat est voué à l’échec sans le concours de toutes les victimes actuelles de cette énorme supercherie.

Sans prise de conscience, sans lucidité, ce combat qui pourtant continuera, sera sans gloire et sans succès. Big Pharma est partout et connecté à tous les organes de conditionnement de l’esprit humain.

Pfizer, dont la valeur intrinsèque est estimée à plus de 265 milliards de dollars, détient les brevets de 8 des 25 meilleures ventes mondiales de médicaments synthétiques (Lipitor, Viagra, Diflucan, Zoloft...). La valeur marchande de Pfizer est supérieure à la richesse de plusieurs pays prospères.

Des personnes de Pfizer, de Merck, d’Exxon Mobil (une des firmes issues de la dissolution de la Standard Oil des Rockefeller) et du conglomérat financier JP Morgan Chase se retrouvent dans les conseils d’administration de toutes ces entreprises, (dont l’importance financière globale dépasse de loin les ressources additionnées de tous les pays « développés ». Big Pharma est tout, et partout.

Big Pharma invente des maladies, ment, corrompt, truque des études et voit l’humanité comme un champ d’expérimentation et une source maximale de profits. Toute cette liste de malversations, résumées en 5 points majeurs, est loin d’être exhaustive, mais suffisamment explicite, même si beaucoup refuseront encore, malgré cela, d’ouvrir les yeux. (18)

Conclusions

Big Pharma veut faire des profits à tout prix, et n’a aucune éthique.

Big Pharma fait des expériences et teste ses produits dans des pays trop pauvres ou sans système juridique pour pouvoir se défendre.

Comble de cynisme, elle le fait souvent sous couvert d’intention philanthropique (vaccinations, SIDA…).

Big Pharma n’a rien d’une entreprise philanthropique, jamais.

Elle ne recherche que son profit, et lorsqu’elle se pare d’une intention bénéfique pour le genre humain, c’est à chaque fois une opération publicitaire, pour redorer son blason, pour pénétrer de nouveaux marchés, pour exploiter des mains d’œuvre qu’elle transforme en esclaves, pour expérimenter ses molécules dans des pays moins sévères ou moins regardants.

Big Pharma utilise le langage, les faiblesses du psychisme humain, et ses richesses pécuniaires immenses pour écraser toute résistance, par des procès interminables, des procédures décourageantes, des pressions phénoménales sur les médecins et scientifiques isolés, un marketing sans pareil, une complicité des organes publics et de certains gouvernements, une corruption de certains de leurs membres, le contrôle des comités de lecture dans les revues professionnelles, la fourniture d’études truquées et une opacité complète au nom du sacro-saint secret commercial.

La manipulation de l’information médicale à la source explique que nombre de médecins et autres scientifiques soient complices du système sans en être nécessairement conscients et que les meilleurs défenseurs de Big Pharma soient parfois des personnes complètement de bonne foi, mais totalement manipulées et trompées.

Tous les professionnels doivent se rendre compte que les comités de lecture par les pairs, les revues référentes, aussi prestigieuses soient-elles, et les études, même annoncées comme randomisées, en double-aveugle, et prospectives, ne sont pas infaillibles, comme en témoigne le scandale des 21 études du docteur Scott S. Reuben, pourtant publiées dans les meilleures revues de référence.

Big Pharma fait preuve d’une mauvaise foi et d’une capacité au mensonge et à la trahison phénoménales. Ces firmes ne reculent devant rien, elles ne sont dignes d’aucune confiance.

Les organes publics, instituts nationaux (NIH, FDA, AFSSAPS), supranationaux (OMS, EMEA), les comités d’experts soi-disant indépendants sur lesquels se reposent ces organes, ces agences mais aussi les ministères publics, ne sont pas obligatoirement dignes de confiance.

Leur probité, leur intégrité ne va pas de soi !

Loin de là ! Expert ne veut pas dire sincère ou indépendant.

Enfin, nous tous, consommateurs, acheteurs, humains, sommes responsables, des questions que nous ne posons pas, des réponses que nous n’exigeons pas, du comportement de nos ministères et institutions que nous ne remettons pas en cause, de l’opacité que nous tolérons, de la félonie que nous acceptons.

Ne laissons pas ces inventeurs de maladies nous voler nos vies.

« L’important n’est pas de vivre,

Mais de vivre selon le bien. »

Socrate

Notes :

(1) Petit Cours d’Autodéfense Intellectuelle, Normand Baillargeon, Lux Editeur, 2006, p. 19.

(2) S. Rampton et J. Stauber, Trust Us, We’re Experts, chap.3.

(3) Les taux de vaccination atteignent un niveau sans précédent dans les pays pauvres http://www.gavialliance.org/media_centre/press_releases/2007_01_26_fr_pr_davos.php

(4) Selon l’agence Intercontinental Marketing Services (IMS) Health, 19 mars 2009.

(5) Mafias pharmaceutiques, Ignacio Ramonet, http://www.legrandsoir.info/Mafias-pharmaceutiques.html

(6) Lettre ouverte au Dr Margaret CHAN Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé,

http://www.next-up.org/pdf/AlisonKatzOmsOriginalLettreOuverteDirectriceGeneraleMargaretChan.pdf

(7) Hépatite B : les Coulisses d'un scandale vaccinal http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/10/17/327

(8) Si le TDAH existe bien dans des cas extrêmes, ce n’est pas du tout une maladie mentale et il ne nécessite pas des amphétamines.

D’après l’association étasunienne Feingold, le TDAH est une conséquence de la malbouffe.

Sur son site, cette association indique clairement que tout additif, OGM, produit chimique, présent dans la nourriture est à l’origine du TDAH.

L’organisme qui n’est pas habitué à des produits non naturels ou dénaturés (et qui ne s’y habitue jamais), dont il ne sait que faire, réagit par toutes sortes de symptômes.

Cette association propose des régimes excluant tous ces produits, qui permettraient à l’organisme de retrouver son bien-être.

Il ne faut pas oublier aussi l’environnement électromagnétique qui agit différemment sur les organismes, en fonction très certainement de leur charge en métaux lourds.

http://www.fraternet.com/magazine/in_0705.htm :

1987: les membres de l'APA (Association psychiatrique américaine) votent à main levée l'introduction dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) d'un nouveau trouble psychiatrique: le TDAH (Troubles déficitaire de l'attention/hyperactivité).

En l'espace d'un an, 500 000 enfants américains reçoivent ce diagnostic. Aujourd'hui, étiquetés hyperactifs, plus de 6 millions d'enfants américains prennent le chemin de l'école après avoir avalé leurs pilules d'amphétamine (Ritaline, pour ne citer que la plus employée).

Entre 1990 et 2000, 186 décès liés à la Ritaline ont été rapportés à la FDA, ce qui ne représente, selon le docteur BAUGHMAN, membre de l'Académie américaine de neurologie, que 10 à 20% du nombre réel de décès imputables à cette drogue !

Des enfants âgés d'une dizaine d'années décèdent de troubles cardiaques et présentent des anomalies similaires à celles présentées par les consommateurs chroniques de cocaïne ! Dans les hôpitaux américains, les admissions dans les services d'urgence pour abus de Ritaline sont aujourd'hui, chez les préadolescents, plus nombreuses que celles dues à la cocaïne !

(9) Fondée en 1971 pour représenter les intérêts des consommateurs au Congrès des Etats-Unis, Public Citizen est une organisation nationale de défense des consommateurs. Elle lutte pour la transparence et l’obligation du gouvernement de rendre des comptes ; pour des sources d’énergies propres et durables ; pour la justice économique et sociale dans les mesures commerciales ; pour la santé et la protection de l’environnement ; et pour des soins et des prescriptions de santé effectives et sans dangers. http://www.citizen.org

(10) OMS : le « pape de la grippe A » accusé de corruption, F. William Engdahl, http://www.voltairenet.org/article163315.html

(11) Mega Corruption Scandal At The WHO, http://www.rense.com/general88/megawho.htm

(12) HTTP://WWW.HUMANITE.FR/2010-01-07_SOCIETE_GRIPPE-A-L-IMPLACABLE-REQUISITOIRE-DU-DEPUTE-WODARG , http://www.prs12.com/spip.php?article11877

(13) Top Alzheimer's researcher charged with felony criminal conduct for secret financial ties to Pfizer http://www.naturalnews.com/z021255.html

(14) Hépatite B : les Coulisses d'un scandale vaccinal, Op. Cit.

(15) L'Agence européenne du médicament censure les données de pharmacovigilance : http://www.prescrire.org/aLaUne/dossierTransparenceEMEA.php

(16) Panel Faults Pfizer in '96 Clinical Trial In NigeriaUnapproved Drug Tested on Children http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/05/06/AR2006050601338.html, Courrier International, n°891, 2007, pp. 48-50, Les Enfants Cobayes de Kano, Hauke Goos
(17) New York Times, Edition du 22 Mai 2003, 2 Paths of Bayer Drug in 80’s : Riskier One Steered Overseas, un article de Walt Bogdanich et Eric Koli
(18) Pour ceux qui veulent aller plus loin : http://users.skynet.be/nomoreillusions/fraudemedicale.html ; http://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/RIVIERE/10610

Références :

* Albert Bandura, le plus éminent psychologue vivant aujourd’hui, selon l’étude de la Review of General Psychology, Auto-efficacité, Ed. de boeck, 2007, p.V (Préface).

** « La Grande Mascarade, ces multinationales qui lavent plus vert », sous la direction d’Eveline Lubbers, Ed. Parangon, 2003, ISBN 2841901068.

« Les Inventeurs de Maladies », Jörg Blech

« Le grand secret de l’industrie pharmaceutique », Philippe Pignarre

« La guerre des médicaments, pourquoi sont-ils si chers ? », Dr Dirk Van Duppen

« La Mafia pharmaceutique et agroalimentaire », Dr Louis De Brouwer

« Les Médicamenteurs, labos, médecins, pouvoirs publics : enquête sur des liaisons dangereuses », Stéphane Horel

« L’Impératrice Nue », Hans Ruesch

Sylvie Simon, http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article12420

« Petit cours d’autodéfense intellectuelle », Normand Baillargeon

1 comentário:

Philippe disse...

Il n'est pas exagéré de dire que l'industrie pharmaceutique est une affaire d'argent plutôt que de médicament. Par conséquent, les pratiques commerciales existant dans tous les autres domaines d'activité sont également courantes dans l'industrie pharmaceutique. De puissants joueurs tentent de s'assurer autant de profit que possible. La commercialisation de nouveaux produits ne suit pas toujours les directives éthiques. Toutefois, sous un angle différent, les géants de l'industrie pharmaceutique, tels que Pfizer, supportent des coûts de recherche et développement énormes, ainsi que des coûts de marketing énormes, qui sont nécessaires au lancement de nouveaux produits innovants. Développer de nouveaux produits est une grande incertitude. Ils ne savent jamais combien de temps il faudra pour les développer et les faire approuver, ils ne savent pas ce que veulent leurs concurrents et ne savent donc pas s'ils vont atteindre leurs ventes et leurs bénéfices estimés. La durée de vie des nouveaux produits innovants est relativement courte et une fois le brevet expiré, les fabricants de génériques commencent à produire et à vendre des versions génériques beaucoup moins chères de leurs produits. Les patients peuvent ensuite décider de payer pour des médicaments originaux trop chers ou des génériques bon marché, alors qu'un nombre croissant d'entre eux choisissent des génériques. C'est une nouvelle tendance qui a débuté aux États-Unis il y a environ 20 ans et qui s'étend maintenant à travers l'Europe. Cette tendance grève les marges bénéficiaires des grandes sociétés pharmaceutiques, réduisant ainsi la durée de vie économique de leurs produits, tandis que la recherche et le développement, ainsi que les coûts de marketing initiaux, restent les mêmes.

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