Sophie Chapelle
Le 25 septembre, elles fêtaient leur « 100e dimanche » de lutte contre le travail dominical, devant le supermarché ED-Dia d’Albertville (Savoie) qui les emploie. « Elles », ce sont Valérie, Peggy, Marie-Anne, Corinne, Agnès et Valérie, qui s’opposent au travail dominical – facilité par la loi du 10 août 2009 – imposé par la direction. Elles revendiquent le droit d’avoir le choix et de vivre le dimanche en famille. Les six salariées ont tenu bon pendant deux ans, se relayant chaque week-end pour tenir le piquet de grève, soutenues notamment par des consommateurs, un prêtre ouvrier et le maire de la ville (voir notre reportage).
Le nouveau locataire-gérant du magasin, arrivé le 11 octobre, a décidé de faire travailler ses salariés le dimanche uniquement sur la base du volontariat. Une solution qui s’inspire de plusieurs décisions rendues par les prud’hommes en faveur du volontariat dans d’autres régions. Les caissières d’Albertville pourront enfin passer leurs dimanches ailleurs que sur le parking de ce supermarché savoyard, où elles ont mené leur lutte courageuse et déterminée pendant ces deux années.
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