Début 2009, le Japon a « blacklisté » des élèves endettés afin de les forcer à honorer leur prêt étudiant. Yasushi fait partie de ces 200 000 jeunes japonais fichés par les pouvoirs publics.
Yasushi Kurihara, 31 ans, prépare un doctorat en sciences politiques à Waseda, prestigieuse université privée de Tokyo. Il vit à Saitama, en banlieue, chez ses parents. Son père, 65 ans, de condition modeste, travaille à la mairie de Tokyo. Il va prendre sa retraite cette année, ce qui inquiète Yasushi, car les revenus de la famille vont diminuer. Sa mère, 60 ans, est femme au foyer et occupe des emplois à temps partiel dans des supermarchés.
Yasushi est lecteur à Musashi Gakuin. A l’instar d’un tiers des enseignants de cette université, son contrat est à durée déterminée et son statut est celui de « salarié non-régulier ». Ses six heures mensuelles d’enseignement lui rapportent 200 000 yens par an (1 600 euros). La période est de plus en plus concurrentielle : il ne peut obtenir plus d’heures et il n’est d’ailleurs pas assuré de garder son poste l’an prochain.
http://equilibreprecaire.wordpress.com/2010/04/07/precarite-200-000-etudiants-japonais-endettes-et-blackliste/
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
03/05/2010
Précarité: 200 000 étudiants japonais endettés et blacklistés
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