À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

26/07/2008

Déni de réalité et dogmatisme de la doxa - Daniel Gaxie

Revue française de science politique - Année 1994 - Volume 44

Preguntas equivocadas, respuestas equivocadas: la agenda mundial de la reforma neoliberal - John Lister

SAÚDE

"Las reformas basadas en el mercado (o en el costo) se retrotraen por lo menos a la década de 1970, y a los
esfuerzos por limitar el gasto público. Medidas tales como la restricción del gasto general en atención médica son parte del programa de las políticas neoliberales del ‘Estado mínimo’. No implican una reestructura importante del sistema de atención médica: los servicios pueden ser racionalizados, racionados o restringidos, y pueden privatizarse elementos subordinados del servicio, pero el factor rector es el costo, más que la política Los servicios de salud costosos, sin embargo, generan un alto grado de expectativa popular en demanda de tratamientos rápidos, modernos y acertados. Así que si bien es posible retrasar el ritmo de aumento del gasto, cualquier recorte importante en términos reales en el sector público de los países más ricos estará plagado de problemas políticos.
Esas políticas tienden a ser más fácilmente recomendadas e impuestas a los gobiernos de los países en desarrollo por organismos tales como el Fondo Monetario Internacional (FMI) y el Banco Mundial (BM). Los países ricos, por su parte, en general buscan otras formas de aliviar el financiamiento del sector público destinado a la atención de la salud."

25/07/2008

REGARDS SOCIOLOGIQUES - 2004 – Numéro 29

Sur la médecine

SOMMAIRE
Patrice PINELL
« La normalisation de la psychiatrie française »

Claude THIAUDIERE
« La protection maternelle et infantile : politique de santé publique et spécialisation médicale »

Pascale THOUVENIN
« Ethnographie de la formation des infirmières françaises »

Ivan SAINSAULIEU
« L’entre-deux de l’évaluation hospitalière »

Jacques DEFRANCE, Taieb EL BOUJJOUFI
« Construction sociale d’une“ compétence médico-sportive ”, entre holisme et spécialisation (années 1910-1950) »

Jean-Bernard WOJCIECHOWSKI
« Pratiques médicales et usages de drogues : linéaments de la construction d’un champ »

Jacques MONET
« Une spécialité médicale impossible : construction et disqualification de la kinésithérapie »

Qu’est-ce qu’une tradition nationale en sciences sociales ? - Johan HEILBRON

INTRODUCTION


Si le cloisonnement national des sciences sociales est reconnu à la fois comme un trait significatif de leurs pratiques et comme un obstacle majeur à leur progrès, la question des traditions nationales en sciences sociales est paradoxalement rarement traitée de façon rigoureuse. Elle est, par exemple, absente du volume de la nouvelle Cambridge History of Science consacré aux sciences sociales, qui compte pourtant un très grand nombre de chapitres 1. Dans un bref article de synthèse, publié dans un autre ouvrage de référence, Charles Crothers constate lui aussi que la question est bien plus régulièrement évoquée que véritablement traitée 2. Le problème des traditions nationales n’est guère abordé que dans des essais et des commentaires, ou de façon plus anecdotique dans les couloirs lors des colloques internationaux. Il fait rarement l’objet de travaux de recherche proprement dits.
RHSH_018_0003.pdf

Propositions pour l'enseignement de l'avenir

La question des contenus et des fins de l'enseignement ne peut se satisfaire de réponses générales mais vagues, et propres à faire l'unanimité à trop bon compte : nul ne saurait, en effet, contester que tout enseignement doit former des esprits ouverts, dotés des dispositions et des savoirs nécessaires pour acquérir sans cesse de nouveaux savoirs et s'adapter à des situations toujours renouvelées. Cette intention universelle appelle, à chaque moment, des déterminations particulières : en fonction, aujourd'hui, des changements de la science, qui ne cesse de redéfinir la représentation du monde naturel et du monde social ; en fonction aussi des transformations de l'environnement économique et social, notamment des changements qui ont affecté le marché du travail du fait des innovations technologiques et des restructurations des entreprises industrielles, commerciales ou agricoles. De toutes ces transformations, celles qui touchent le plus directement le système d'enseignement sont sans doute le développement des moyens de communication modernes (en particulier la télévision), capables de concurrencer ou de contrecarrer l'action scolaire, et aussi les modifications profondes du rôle qui incombait, surtout dans l'ordre éthique, à des instances pédagogiques comme la famille, l'atelier, les communautés de village ou de quartier et les Églises.
propositions.doc

"Valeur travail" : pourquoi la droite a convaincu

Des prophètes pour intellectuels - Louis Pinto*

ON peut éprouver quelque réticence à parler encore une fois d’un groupe qui, comme celui des intellectuels, parle beaucoup de lui-même, au point de donner à l’extérieur l’impression de n’avoir pas d’autre préoccupation. A longueur de tribune et d’émission, ce sont surtout les pairs qui sont visés, soit pour leur veulerie face aux drames du monde, soit pour leur aveuglement face à des changements qu’ils ont été incapables de comprendre. LuisPinto.doc

*Directeur de recherche. Auteur, entre autres, de La Vocation et le Métier de philosophe. Pour une sociologie de la philosophie dans la France contemporaine, Seuil, Paris, 2007.

Classes sociais e a reestruturação produtiva do capital * - Mauro Luis Iasi**

Não é por acaso que um dos mais atacados conceitos marxista é o de classe social. É que “o conceito de classe social possuiu uma centralidade na obra marxiana e articula como mediação fundamental todos os elementos de uma totalidade dinâmica determinada materialmente, desde os fundamentos económicos até suas expressões política, jurídicas e relativo às formas da consciência social, passando pela luta de classes como fundamento da história. CLASSES SOCIAIS.pdf

* Apresentado na atividade 140 anos de O Capital: Reestruturação produtiva, relações sociais, economia e transformação social, PUC – SP, agosto de 2007.
** Professor Titular de Ciência Política da Faculdade de Direito de São Bernardo do Campo, Professor de Sociologia da Universidade Metodista de São Paulo (UMESP), doutor em Sociologia pela USP.

in odiario.info

24/07/2008

Os discursos sobre as raças e a ciência - Michel Paty*

RESUMO

NESTE ARTIGO é propõsta uma reflexão suscitada pela atualidade recente na França, onde líderes da extrema direita não hesitaram em fazer declarações públicas abertamente racistas. Nossa sociedade e nossa civilização, a não ser que se destruam e se neguem, estão fundadas na idéia de que os homens, diferentes por natureza ou por cultura, são iguais em sua essência, isto é, em seus direitos e em seus deveres fundamentais. Trata-se de uma decisão de alcance político fundada sobre uma escolha axiológica, uma escolha de valores. Essa escolha se apoia em um saber enraizado na experiência humana e na história dos povos.

v12n33a12.pdf

*Michel Paty é diretor de pesquisa do CNRS, França.

SOBRE O "FASCISMO HIGIÉNICO" - in Abrupto


Emploi précaire & stratégies de crise Une analyse qualitative des comportements salariaux - Alessandro Pelizzari

Depuis presque 20 ans il est question, en Europe occidentale, de l'érosion ou de la «crise» de l’ancienne norme industrielle du rapport salarial (Mückenberger 1985). Celle-ci comprenait un emploi dépendant et stable à plein temps, garantissant l’accès aux assurances sociales, et dont les conditions cadre (horaires de travail, salaires, prestations sociales) étaient garanties soit par des conventions collectives, soit par le code du travail et la législation sociale. Avec la politique du plein emploi des «Trente Glorieuses» de l’après-guerre et l’extension des systèmes d’assurance sociale, le «rapport salarial normal» formait une de ces «zones de cohésion sociale» (Castel 2000, 13), par lesquelles les salariés étaient intégrés dans la reproduction capitaliste et qui déterminaient non seulement leurs comportements salariaux, mais aussi leurs modes de consommation (de masse) et les styles de vie.

Avec l’effritement de ces normes, la capacité d’intégration par le marché du travail semble fortement remise en cause aujourd’hui ; de plus en plus de personnes se voient réduire leurs capacités de participation à la sécurité sociale, au développement professionnel et à la consommation de biens et de services. Le foisonnement des formes d’emploi atypiques (travail à temps partiel, travail intérimaire, travail sur appel, etc.) risque de conduire à une segmentation durable du marché du travail, puisqu’une partie de la population active se voit cantonnée de façon permanente dans le secteur d’emplois instables et ne dispose pas des ressources nécessaires pour accéder au noyau stable des emplois liés au secteur des services hautement qualifiés (de la «société cognitive»).

Ce dessin pessimiste de l’évolution du monde de travail fait évidemment contraste avec le point de vue véhiculé par les politiques officielles de l’emploi de la plupart des pays occidentaux. En période de chômage de masse, ces politiques considèrent l’extension du travail atypique comme une alternative au chômage de longue durée, notamment pour les personnes à faibles qualifications, et un pont vers une intégration plus stable dans des emplois normaux. C’est dans ce sens que depuis 1994, l’OCDE conseille à ses États-membres d’adopter une «Job Strategy» qui préconise explicitement l’expansion du travail atypique et la flexibilisation du droit de travail.

Le présent article se propose d’aborder la question de savoir si la diffusion du travail atypique influence ou non les conditions de participation individuelles à ces «zones de cohésion sociale». Concrètement, il s’agit de répondre à l’interrogation suivante : les emplois atypiques ouvrent-ils, pour les salariés, la perspective d’une intégration durable sur le marché du travail ou, au contraire, pérennisent-ils la précarité en renforçant les mécanismes de déqualification et de déclassement ? Afin de répondre à cette question, l’article se base sur une première interprétation de 30 entretiens menés avec des salariés atypiques [1]. Ceux-ci ont été conduits dans six situations de travail distinctes dans des secteurs particulièrement touchés par l’extension de conditions d’emploi atypiques (cf. Ecoplan 2003) : le travail sur appel, le travail au noir (des sans-papiers), le travail intérimaire, le travail à domicile, les «faux» indépendants et les rapports de travail «internationaux» (soumis à des législations de plusieurs pays). La méthode de récolte et d’interprétation des données s’appuie sur les travaux de Pierre Bourdieu et de son équipe de recherche (Bourdieu 1993), selon lesquels «comprendre» un entretien nécessite une connaissance approfondie des problèmes spécifiques et des changements caractéristiques du champ en question. C’est pourquoi l’analyse des entretiens est précédée d’une analyse des évolutions survenues sur le marché de l’emploi suisse et d’une discussion sur la «nouvelle pauvreté», l’exclusion et la réémergence des inégalités sociales.

emploi_precaire.pdf

23/07/2008

Actualité de Norbert Elias: réception, critiques, prolongements - Bernard Cahier

Résumé

Datant pour une part des années 30 mais publiée tardivement, poursuivie jusqu’à la fin des années 80, l’œuvre de Norbert Elias est désormais connue et intégrée dans le patrimoine des sciences humaines (sociologie, histoire, sciences politiques, anthropologie). Sa réception, longue et laborieuse, a suivi des chemins et des rythmes très différents selon les pays et les disciplines. Tout n’est d’ailleurs pas encore publié à ce jour.

Cette œuvre en marge des modes universitaires a soulevé quelques critiques, sur la forme ou le fond : 1) du côté de l’histoire et des études politique l’analyse du processus de civilisation, comme beaucoup de grandes synthèses, s’est vu reprocher des absences, des erreurs de perspective ou des insuffisances documentaires ; elle s’est heurté au problème des retours de violence, butant en particulier sur l’holocauste. 2) Du côté des sociologues, l’outillage conceptuel a souffert de la comparaison avec des œuvres plus récentes mais diffusées avant la sienne (celle de Bourdieu par exemple) ; certaines notions ont pu aussi être mises en question, en particulier celle, centrale dans la sociologie d’Elias, de configuration.

C’est pourquoi la dernière partie de cet article tente de compléter l’outillage autour de cette notion de configuration par la définition de celle de plateforme mobile de communication. Cet outillage renforcé, complété par quelques notions annexes, devrait permettre : 1) de réactualiser Elias ; 2) de favoriser l’émergence d’une anthropologie des moments fondateurs et des basculements collectifs.

Pour un savoir engagé - Pierre Bourdieu

Depuis les grèves de novembre et décembre 1995 en France, les interventions de Pierre Bourdieu ont été l’objet de critiques, souvent violentes, notamment de la part des journalistes et des intellectuels médiatiques dont il avait analysé le rôle social. Ce qui semble les avoir choqués avant tout, c’est qu’un « savant » intervienne aussi activement dans le domaine « politique ». L’implication du sociologue dans l’espace public remonte néanmoins au début des années 1960, à propos de la guerre d’Algérie.

Intellectuel et militant

Désireux de « penser la politique sans penser politiquement », Pierre Bourdieu a cherché à démontrer que, loin de s’opposer, les sciences sociales et le militantisme peuvent constituer les deux faces d’un même travail, qu’analyser et critiquer la réalité sociale permettent de contribuer à sa transformation. Ce texte a été lu par son auteur lors d’une rencontre à Athènes, en mai 2001, avec des chercheurs et des syndicalistes sur des thèmes tels que l’Europe, la culture et le journalisme et figurera dans un livre à paraître au printemps, Interventions (1961-2001). Sciences sociales et action politique (Agone, Marseille).

21/07/2008

"Les doxosophes - Pierre Bourdieu"

Je suis content de proposer aujourd'hui un texte qui, me semble-t-il, n'est pas très aisément accessible (en fait je ne l'ai pas trouvé sur la toile, ni même à ma BU). « Les doxosophes » est un texte paru dans le premier numéro de la revue « Minuit » (de l'éditeur du même nom), datant de novembre 1972. C'est un article difficile (là encore, « me semble-t-il ! »), riche, dense, qui s'inscrit, à l'instar de son article sur les sondages, dont le titre m'échappe présentement, dans ses réflexions portant sur les « faiseurs d'opinion », journalistes et politologues.

En guise d'introduction, je me contenterai de citer un extrait de Bourdieu issu de « Les usages sociaux de la science » : « Pour moi, les doxosophes, ce sont les savants apparents de l'opinion, ou des apparences, c'est-à-dire les sondeurs et les analystes des sondages, ces gens qui nous font croire que le peuple parle, que le peuple ne cesse de parler sur tous les sujets importants. Mais ce qui n'est jamais mis en question, c'est la production des problèmes qui sont posés au peuple. »

Related Posts with Thumbnails