En 2009, pour la première fois depuis 1970, l’écart entre les taux de chômage des hommes et des femmes était quasiment nul. Mais, de nouveau, les disparités s’accroissent. L’écart était de 1,4 en 2010 et de 0,8 au 2e trimestre 2011.
Plusieurs facteurs expliquent le rapprochement. Sur le long terme, les femmes ont tiré davantage profit des créations d’emplois dans le secteur des services, de la distribution aux emplois domestiques, en passant par l’enseignement ou la santé. Une partie des ses emplois sont à temps partiel, parfois contraints. Le niveau de diplôme des femmes s’est très nettement rapproché de celui des hommes, même si elles s’orientent vers des filières moins valorisées. A plus court terme, la récession économique amorcée à partir de l’été 2008 a, au départ au moins, particulièrement frappé les secteurs employant des hommes (industrie et bâtiment notamment). Enfin, l’intérim - qui embauche plus d’hommes que de femmes - a servi de première variable d’ajustement.
Depuis 2010, la crise a fini par rattraper aussi l’emploi tertiaire et de nombreuses femmes se sont retrouvées au chômage, l’écart de taux de chômage a de nouveau augmenté. Il est probable qu’un jour les taux se rejoignent, mais, globalement, les conditions d’emploi (salaires, statuts, responsabilités, temps partiel subi, etc.) restent très éloignées.
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