De fait, "Blair n’est arrivé à Jérusalem que le 3 janvier au soir, et il s’est installé à l’hôtel American Colony, où son bureau a loué tout le quatrième étage depuis plus d’un an et demi", explique La Republica. Cependant, "la plupart du temps, le quatrième étage est vide, tout comme le rôle du Quartette dans la crise au Moyen-Orient.
L’ancien Premier ministre pense probablement qu’en venant à Jérusalem une semaine par mois, il est en mesure de mener à bien la mission de négociateur entre Israéliens et Palestiniens. Moins de quatre-vingt-dix jours par an. Depuis qu’il occupe le poste, en juin 2007, Blair s’est rendu à plusieurs reprises en Cisjordanie, mais jamais à Gaza.
Pendant ce temps, il a tenu de nombreuses conférences, des États-Unis à la Chine, payées entre 140 000 et 280 000 euros la prestation. Puis est intervenu le contrat millionnaire pour son livre qui devrait paraître en 2009. L’assureur Zurich l’a voulu comme conseiller en "développements des tendances internationales" tandis que la banque JP Morgan lui a offert un poste de "conseil stratégique".
Il a aussi lancé une Fondation Blair pour les jeunes et le sport et une Fondation Blair pour le dialogue entre les religions, trouvant également le temps de se convertir au catholicisme. En mars 2008, il a débarqué au Japon à la tête d’une équipe internationale d’experts sur les changements climatiques et, dans la foulée, il a accepté gracieusement le poste de conseiller du gouvernement rwandais pour la reconstruction. Comme il lui restait du temps, il a accepté le poste de visiting professor à l’université Yale pour un cours sur les religions. Décidément, cette nouvelle crise dans la bande de Gaza tombe vraiment mal.
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