Anne VAUSE, Vincent DUPRIEZ et Xavier DUMAY - GIRSEF, Août, 2008 , revue
Les études internationales fondées sur une évaluation standardisée des connaissances des élèves ont à plusieurs reprises fait apparaître à quel point en Belgique, plus qu’ailleurs, il existe d’importantes différences entre les classes et entre les écoles (Dupriez & Vandenberghe, 2004) au regard des connaissances acquises par les élèves. Mais au-delà de ce constat, ces études ne permettent généralement pas de répondre à la question cruciale : à quoi sont dues ces différences ? Dans ce chapitre, à partir de données que nous avons collectées dans l’enseignement primaire de la Communauté française de Belgique, nous allons tenter de répondre à une telle question. Dans un premier temps, nous essayons de mettre à jour des dimensions explicatives des différences de performance entre classes qui semblent valables quelles que soient les caractéristiques de la classe. Nous discutons des influences respectives des caractéristiques individuelles des élèves, des caractéristiques moyennes du public accueilli au sein des classes, des pratiques enseignantes et des caractéristiques des classes. Dans un second temps, nous laissons de côté l’idée de principes explicatifs génériques pour nous intéresser à un effet « circonstancié » des pratiques enseignantes sur l’apprentissage des élèves. Nous émettons en effet l’hypothèse que les mêmes pratiques pédagogiques n’ont pas nécessairement le même effet dans tous les contextes. La question posée consistera dès lors à évaluer si certaines pratiques pédagogiques s’avèrent efficaces dans certaines classes, alors qu’elles ne le sont pas dans d’autres. Dans cette perspective, les classes seront différenciées en fonction du milieu socioculturel moyen des élèves qui en font partie. - (338.8k)
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
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