Les banques se les arrachent. On les appelle les high net worth individuals ou HNWI dans le jargon. Pour faire partie de ce club informel comptant 10,1 millions de membres en 2007 (6% de plus qu’en 2006), il faut détenir au moins un million de dollars en actifs financiers. La richesse totale de ces «super-riches» atteignait 40.700 milliards de dollars en 2007, soit 9,4% de plus que l’année précédente, selon le World Health Report 2008 de Merrill Lynch et Capgemini. La fortune moyenne des HNWI a ainsi pour la première fois dépassé les 4 millions de dollars en 2007.
Au sein du club, c’est le groupe des plus riches, les «ultra-HNWI» (qui détiennent 30 millions au moins), qui a connu la plus forte croissance (+14,5% de richesses et +8,8% de membres). Les marchés émergents, notamment le Moyen-Orient et l’Amérique latine, ont gagné le plus de nouveaux HNWI. A l’échelon national, c’est l’Inde, la Chine et le Brésil qui ont raflé la mise.
Environ 11.500 milliards de dollars étaient détenus offshore par des HNWI en 2004, selon Richard Murphy du Tax Justice Network. Au taux de rendement moyen de 7,5% observé ces dernières années chez les HNWI, le pactole planqué offshore rapporterait 860 milliards d’intérêts. En considérant un taux d’imposition moyen de 30% (une estimation faible selon Murphy), le manque à gagner fiscal des Etats floués par le duo «HNWI-paradis fiscaux» dépasserait les 255 milliards de dollars par an.
in Médiattitudes
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