Ludmila ACONE
"L’injonction qui est faite à l’étranger d’apprendre la langue française «par contrat» afin de «s’intégrer» consiste bel et bien en une entreprise d’assimilation exclusive et excluante. La connaissance de la langue ne suffit pas, encore faut-il se conformer aux normes de la langue légitime et en même temps s’assujettir à une culture et à une conception de l’Etat unique en oubliant la sienne. En effet le bon immigré est celui qui se fait oublier, qui cesse d’exister qui ne parle plus de sa culture d’origine. Comment un étranger est-il censé se conformer à ses injonctions, et quelles conséquences une pareille conception de la langue peut-elle avoir à l’école face à des élèves d’origine étrangère ? J’aborderai ces questions tant du point de vue de mon expérience d’étrangère en France qu’en tant qu’ex-enseignante. Dans le cadre d’une démarche comparatiste j’aborderai en particulier le cas de l’Italie."
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
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