Régis DUFFOUR
"Casse de l’assurance maladie, fermetures d’hôpitaux, licenciements, délocalisations, précarité galopante, présomption de culpabilité sur les plus pauvres et les immigrés, mise au pas de la culture et précarisation de ses acteurs, engorgement et construction de prisons conçues pour recevoir les détenus de la dictature du profit jusqu’à la surveillance qui s’étend en tous lieux. Est-il besoin d’en rajouter car nous pourrions le faire sans contestes : chacun de nous a moult histoires qui témoignent des ravages du néo-libéralisme sur nos Vies.
Depuis quelques années nous assistons à la faillite d’un système qui ne trompe plus que ses clients. Tandis qu’il cède le secteur public aux prédateurs du secteur privé et à ses prévaricateurs, l’Etat étend et durcit son pouvoir policier, il se fait plus répressif. C’est donc une faillite de la démocratie qui est consacrée, l’aveu que le système ne saurait marcher sans un surcroît de coups matraques à la pensée, à l’humain et aux corps. Le corollaire de la libéralisation de la société sera toujours le renforcement du pouvoir policier et de l’argument répressif. Ceci n’est plus à démontrer mais à combattre.
Le sentiment d’insécurité est ainsi suscité par le pouvoir. C’est une manipulation institutionnalisée, relayée par les médias et les ingénieurs sociaux qui entendent en rendre responsables leurs victimes les plus exposées en tout premier lieu."
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
23/10/2008
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