Toni Negri, « penseur de la contestation du capitalisme et figure de l’altermondialisme », selon Libération (13 mai 2005), invite à voter « oui » : contre « la politique du pire », contre « la disparition d’un nouvel espace de lutte contre l’hégémonisme de l’empire », contre « l’abdication face aux néoconservateurs américains ».
La perplexité dans laquelle plonge la lecture de ce libellé offre une belle occasion de réfléchir à ce qui peut être drainé sous une même bannière (contestation du capitalisme, altermondialisme) et rassembler en particulier des penseurs, des philosophes, des théoriciens, toutes gens auxquelles d’ordinaire, hors d’un cercle d’admirateurs, on ne prête pas trop attention parce qu’on ne les comprend pas bien, parce qu’ils ne mangent pas de pain et qu’après tout plus il y a de fous… Et pourquoi bouder le plaisir d’avoir dans son camp des types sympathiques, décontractés, hâbleurs, dont la rumeur dit qu’ils sont « vachement forts » dans leur spécialité ? luispinto.doc
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