Gigliola Gori - « Féminité et esthétique sportive dans l’Italie fasciste », Clio, numéro 23-2006, Le genre du sport, [En ligne], mis en ligne le 01 juin 2008. URL : http://clio.revues.org/index1869.html. Consulté le 17 septembre 2008.
"En Italie, bien que le secteur masculin se soit continuellement développé (en atteignant son point d’orgue avec le fascisme), l’éducation physique féminine a rencontré des difficultés à être mise en œuvre dans un pays profondément pénétré de traditionalisme, de religiosité et de misogynie. Jusqu’à l’évènement de la révolution fasciste, a plupart des Italiens croyaient à l’infériorité physique et mentale des femmes et les pionnières du sport féminin étaient ridiculisées ou perçues avec suspicion. Le régime mussolinien a promu l’émancipation sociale des Italiennes à contrecœur grâce à un programme d’activités physiques extensif et fortement organisé. Dans ces années, un corps féminin bien entraîné n’était pas seulement une forme d’expression de la modernité fasciste, mais aussi un moyen essentiel d’accroître aussi bien la démographie que la santé de la population. Les initiatives sportives féminines étaient également considérées comme une bonne manière d’afficher aux yeux du monde l’image d’une nation forte peuplée de citoyens physiquement et moralement robustes. Alors que l’esthétique du corps mâle idéal était clairement incarnée par Mussolini – l’exemple vivant de la virilité athlétique fasciste – le modèle idéal de féminité fasciste était moins figé dans la mesure où il a connu plusieurs transformations résultant de conceptions contradictoires et d’options politiques différentes."
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
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