À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

30/09/2010

A quoi sert l’éducation secondaire ?

Longtemps réservée aux élites, l’éducation secondaire s’est démocratisée dans les pays occidentaux après 1945 : le progrès social s’accompagnait alors d’une élévation des niveaux de diplôme. Puis la compétition scolaire s’est durcie avec l’apparition de nouvelles hiérarchies : entre filières, entre établissements, entre privé et public.
Certains gouvernements favorisent le « libre choix » des parents, au risque d’aggraver les inégalités. C’est le cas des Etats-Unis (lire « Volte-face d’une ministre américaine »). D’autres, comme le Japon, instaurent enfin la gratuité (« Quand les lycées japonais découvrent la gratuité »). En France, le pouvoir met en cause le statut des enseignants (« Feu sur les enseignants »).
Le rôle de l’enseignement secondaire fait débat. Doit-il fournir des compétences de base pour les nouveaux emplois non qualifiés, comme le suggère la Commission européenne (« En Europe, les compétences contre le savoir »), ou constitue-t-il un véritable enjeu de réduction des inégalités sociales et culturelles (« Et si l’école servait à apprendre... ») ?

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/10/A/19781

Dossier : LIBERTÉ SCIENTIFIQUE

VRS n°382 09/2010 

L’édito de Patrick Monfort, secrétaire général du SNCS-FSU et de Stéphane Tassel, secrétaire général du SNESUP-FSU
Libertés attaquées : un enjeu démocratique

Y a-t-il eu une pause estivale ? À en croire les gesticulations gouvernementales, on en doute. Empêtré en juillet dans l’affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy a tenté de reprendre la main. Ses interventions populistes, tacticiennes et xénophobes ont suscité une avalanche d’indignations, en France comme hors de nos frontières. La communauté universitaire et scientifique n’a pas été épargnée par la politique de l’exclusion, liberticide et génératrice d’inégalités. Le pouvoir a multiplié les expulsions d’étudiants étrangers en quête de qualification et les interpellations musclées contre des scientifiques en visite sur le territoire : c’est indigne de notre République.
Au-delà de la mousse télévisuelle, sa politique ne connaît pas de temps mort ! Le service public est l’objet de nouvelles saignées et le gouvernement s’entête dans le saccage de la formation des enseignants. Une multitude d’appels d’offres liés au « grand emprunt » ont mobilisé les collègues déjà noyés par la bureaucratie et les tâches annexes. Or, les investissements annoncés sont soumis à des placements hasardeux. Et ils ne pourront se substituer à un réengagement de l’État, nécessaire pour rattraper le retard de financement du service public d’enseignement supérieur et de recherche et faire face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Les catastrophes écologiques actuelles (Russie, Pakistan, Chine, États-Unis, etc.) touchant les plus faibles sont révélatrices d’inégalités sociales et doivent nous interpeller. Il nous faut rompre avec cette vision du pilotage autoritaire de la recherche et gagner les conditions d’une recherche où les processus créatifs peuvent s’affranchir d’un projet imposé, aux résultats préfigurés. La liberté de recherche, la liberté académique sont un enjeu de démocratie.
Cette rentrée est décisive pour notre système de retraite par répartition, nos revendications, les services publics, nos libertés, le mouvement social. Les contre-feux gouvernementaux sur une « prise en compte de la pénibilité » ne suffiront pas à étouffer la colère. Il n’y a rien sur les carrières structurellement courtes et la prise en compte des années passées à l’étranger qui sont caractéristiques de nos métiers. La population tout entière connaît le sort qui lui est réservé et la portée des choix gouvernementaux - cadeaux fiscaux, dégrèvements de cotisations pour les plus favorisés, etc. Elle sait ce qu’elle a à perdre. La force des mobilisations est cruciale pour faire reculer le gouvernement. Rien n’est joué, tout est possible !

Au sommaire :

>ACTUALITÉS
Atteintes aux libertés : une xénophobie d’État. Dominique Noguères
Médailles Fields : merci Hubert Curien ! Henri-Édouard Audier
INRP : le rapport Moret préconise un institut de recherche sans chercheurs permanents !
IRD : ingérence politique sur les enjeux scientifiques. Marie-Pierre Ledru
Élections des conseils scientifiques du CNRS : les élus devront porter la diversité des idées du milieu scientifique. Jean-Marc Douillard
Masterisation de la formation des enseignants : totale improvisation !Michelle Lauton
La réforme des études de santé : une première année d’études de formation ou de sélection ? Moïse Pinto
Université Paris-Sud : le plan campus impose ses priorités Frédéric Baudin
>LIBERTÉ SCIENTIFIQUE
Danièle Bourcier : « La liberté de la recherche doit être défendue comme un bien commun »
Archives ouvertes : le savoir scientifique est-il en accès libre ? Minh Ha-Duong, Éliane Daphy
Après les critiques de la Cour des comptes : desserrer l’étau du « grand emprunt ». Henri Audier
Pacte pour la recherche et LRU : les exécutifs enrôlés contre les libertés scientifiques. Noël Bernard, Gérard Lauton
La stratégie nationale de recherche et d’innovation (SNRI) : un pilotage ministériel de l’appauvrissement scientifique. Marc Neveu
Pluralisme scientifique : une liberté académique défendue par l’action syndicale. Marcel Brissaud
Poids des écoles de pensée et autocensure : le cas exemplaire des sciences économiques. Pierre Duharcourt
Gérard Noiriel : « Pour Hortefeux nous sommes inutiles car nous ne servons pas ses visées politiques ou l’entreprise »
Les travaux sur l’école : un champ de recherche politisé. Laurent Trémel
>ZOOM
Le vote Front national : une remontée en trompe l’oeil. Nonna Mayer
>HOMMAGE À
Évry Schatzman.
PDF - 1.5 Mo
VRS n°382 09/2010

 http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=2509&id_rubrique=6

POR QUÉ LAS POLÍTICAS DEL GOBIERNO ZAPATERO DEBEN CAMBIAR

Vicenç Navarro

igan lo que digan los medios, lo que ocurrió el 29 de septiembre mostró que la convocatoria de huelga general de los sindicatos mayoritarios del país, CCOO y UGT, fue exitosa en la mayoría de centros urbanos de España. El consumo de electricidad de las horas punta del día 29 descendió casi al nivel de un día de vacaciones, mostrando que la actividad laboral se había interrumpido significadamente en el periodo laboral. Este éxito debiera hacer reflexionar al gobierno socialista español y a sus defensores en los medios. No dudo de que la mayoría de dirigentes del gobierno socialista creen sinceramente que las medidas tomadas por el gobierno (que no pueden negar representan un recorte sustancial de los derechos de los trabajadores y una reducción de la ya escasa financiación del estado del bienestar) son necesarias para calmar a los mercados financieros (frase repetida mil veces) y, como decía Carlos Solchaga, el ex Ministro de Economía del gobierno Felipe González, “atraer así inversión extranjera que servirá para impulsar la obra pública y, por lo tanto, crear empleo” (El País. 29.09.10). Esta visión ha alcanzado una categoría de dogma, no sólo entre los dirigentes del gobierno (y medios de difusión afines a ellos), sino también entre la derecha española, tanto en su versión española (PP), como en la periférica catalana (CIU) y vasca (PNV). Se tiene que hacer una distinción, sin embargo, entre el dogma sostenido por las derechas y el sostenido por los defensores del gobierno socialista. Los primeros han asumido siempre que lo que beneficia al mundo empresarial y a la banca beneficia automáticamente al país, identificando los intereses de los primeros con los intereses de los segundos. Este supuesto se hace a pesar de la enorme evidencia de que ello no es así (la crisis actual la ha creado la banca con la complicidad del mundo empresarial). No obstante, repiten machaconamente aquel argumento promoviendo una versión de la realidad que favorece los intereses de clase que siempre han representado. La evidencia de ello es abrumadora. Una mayor consecuencia de sus políticas ha sido la polarización de las rentas en el país.
Pero gran parte de los dirigentes del gobierno socialista y sus defensores apoyan estas políticas porque creen sinceramente que no hay alternativas a las que el gobierno está haciendo. Pero en este dogma (término que utilizo sin deseo insultante, sino con el intento de remarcar que se basa más en fe que en evidencia) hay tesis y supuestos que son sujetos a la comprobación empírica. Es decir, que pueden ser falsificables por la evidencia existente. Como bien decía John K. Gallbright (uno de los economistas más agudos que haya existido en EEUU) la sabiduría convencional económica suele estar equivocada. Y la crisis actual así lo ha mostrado. Es irracional que se continúe dando tanto protagonismo a tal sabiduría convencional cuando su fracaso en interpretar la realidad económica ha sido tan acentuado.

Veamos los datos. Y sería de desear que los que están defendiendo tales políticas de austeridad aportaran datos que muestren que los que yo presento son erróneos. En realidad, un indicador claro de que las propuestas que se hacen son de carácter ideológico en lugar de científico es que nunca (repito, nunca) responden a las críticas, lo cual se debe, en parte, a una cultura autoritaria heredada de la dictadura, con escasa capacidad y/o motivación de debate (acentuado por el problema de que deliberadamente los medios de mayor difusión censuran y marginan a las voces críticas de la sabiduría convencional que reproducen) y en parte a que no tienen argumentos, hecho que enmascaran y ocultan con la arrogancia de que no es bueno para mantener su autoridad rebajarse a responder a las críticas. Leído todo esto, vamos a los datos (a los que no responderán)

¿QUÉ EVIDENCIA EXISTE DE QUE LA AUSTERIDAD ES BUENA PARA LA RECUPERACIÓN ECONÓMICA?

Toda la evidencia científica que existe para sostener tal tesis ha sido resumida en el trabajo de los profesores de economía Alberto Alesina y Silvia Ardagna, de la Universidad de Harvard, titulado “Large Changes in Fiscal Policy: Taxes versus spending”. Tax Policy and the Economy 2009. En este artículo, los autores muestran que en gran número de países de la OCDE (el club de países más ricos del mundo) las reducciones de los déficits han ido seguidas de etapas de gran crecimiento económico. Concluyen con estos resultados que las políticas de consolidación fiscal incrementan la confianza de los inversores y de los consumidores, generándose así el estímulo económico que genera mayor crecimiento económico. De ahí el énfasis en reducir el déficit a base de reducir el gasto público.

Este trabajo, sin embargo, ha sido ampliamente cuestionado. Así, Arjun Jayadev, del Massachussets Institute of Technology (M.I.T.), y Mike Konczal, del Roosevelt Institute, han señalado en su artículo “The Boom, not the Slump: The right time for Austerity”, (Roosevelt Institute, 2010) que en todos los países que Alesina y Ardagna analizan, las inversiones y el incremento del consumo precedieron a la reducción del déficit y no al revés, tal como aquellos autores habían señalado. El crecimiento económico fue la causa principal de que se generara la confianza entre inversores y consumidores, lo cual es lógico, pues las empresas no invertirán para aumentar la producción a no ser que haya un aumento de la demanda de tales productos. Es más, era el crecimiento económico el responsable de la reducción del déficit del estado, no al revés. En realidad, Arjun y Konczal concluyen que no hay ni un país en recesión que haya salido de ella a base de políticas de austeridad de gasto público. Tal estudio viene a confirmar una larga lista de trabajos, citados por el profesor Robert Pollin, del Political Economy Research Institute de la Universidad de Massachussets (“Austerity is not a solution: Why the Déficit Hawks are wrong”. PERI, 2010) que concluyen que las medidas de austeridad son erróneas. En todos ellos, la condición sine qua non para la recuperación económica era la existencia de un estímulo económico tendente a incrementar el gasto público y la creación de empleo. En realidad, nada menos que el Banco de Inglaterra ha indicado que existe un gran escepticismo en el mundo de los negocios de que las economías se recuperen, expresando gran nerviosismo, consecuencia de que los gobiernos estén siguiendo políticas de austeridad de gasto público que dificultarán tal recuperación. En una encuesta realizada por el Banco de Inglaterra, entre los inversores y compradores de deuda, (citada en el Financial Times del 18/08/10) se concluía que “muchos inversores relacionan la pérdida de confianza en la recuperación económica a los recortes en gasto público, lo cual interpretan causa una disminución de la demanda en aquellos sectores especialmente afectados por tales recortes, así como por la disminución de empleo público que reduce el consumo de las familias”.

LA RECUPERACIÓN ALEMANA NO SE BASA EN POLÍTICAS DE AUSTERIDAD

La tesis de que las políticas de austeridad son necesarias para la recuperación económica se basa también en otro supuesto que se puede mostrar que es profundamente erróneo. Se asume que el estímulo de la economía española va a venir principalmente del exterior, a través del crecimiento de las exportaciones. De ahí que se considere que la bajada de los salarios y la reducción del gasto público aumentarán la competitividad de las empresas españolas, aumentando así las exportaciones y facilitando la salida de la crisis. En este argumento se toma la economía alemana como el punto de referencia, asumiendo erróneamente que la recuperación de aquella economía se debe al incremento de las exportaciones, olvidándose que la mayor causa de que aquella economía haya crecido ha sido, precisamente, un crecimiento muy notable de su gasto público y del gasto público de los países que le han comprado sus productos.

Veamos los datos. Y uno de los más importantes es que Alemania ha tenido uno de los mayores crecimientos del déficit público estatal entre los países de la Eurozona. En 2008, las cuentas del estado no mostraban un déficit, sino un superávit (0,2% del PIB). En 2010, se había convertido en un déficit de 5,4% del PIB. Ni Francia ni Italia vieron aumentado su déficit de una manera tan notable. Pero, tan importante como el incremento del déficit fue el origen de este déficit, que fue consecuencia del aumento muy notable del gasto público, principalmente en subsidios a las empresas para que retuvieran a sus trabajadores (en una medida que merecería se aplicara a España, pues explica, en parte, su relativamente bajo desempleo), así como a las industrias exportadoras. Estos subsidios, además de la devaluación del euro facilitaron las exportaciones, las cuales han sido el motor de la economía alemana.

El modelo alemán basado en las exportaciones se enraiza en unos salarios bajos en relación a la productividad laboral existente. En realidad, la demanda doméstica ha bajado un 1,4% en lo que va de año. Las exportaciones, sin embargo, han crecido un 18%, mucho más que las importaciones (que han subido sólo un 2%). El objetivo del establishment financiero alemán ha sido crear grandes plusvalías, con la consiguiente acumulación de divisas (euros), resultado de que las dos terceras partes de las exportaciones van a los países de la Eurozona. Esta concentración de euros la ha utilizado la banca alemana para prestar a los bancos (incluyendo a los españoles) y a los estados, de los PIGS (Portugal, Irlanda, Grecia y España), comprando deuda pública. Pero al estallar la crisis (consecuencia de la contaminación de la banca alemana por parte de los productos tóxicos de la banca estadounidense), la banca alemana tuvo un pánico enorme de no recuperar el dinero prestado. De ahí la imposición de políticas de austeridad a los PIGS para que le pagasen las deudas. Por otra parte, en Alemania, el estímulo para el crecimiento de las exportaciones procedió del Este Asiático, de China y de EEUU (países que han tenido grandes estímulos económicos).

Pero, el mayor problema para Alemania es que el crecimiento económico no se está distribuyendo internamente aumentando el consumo doméstico para que éste contribuya a la recuperación económica. El éxito del modelo alemán se basa en un estancamiento de los salarios durante los últimos diez años. El crecimiento de la productividad durante este periodo no ha repercutido en una mejora de los salarios. Y ahí está el problema. El porcentaje de población empleada con salarios por debajo del salario medio ha aumentado enormemente. Es más, el relativamente bajo desempleo (7,6%) oculta el gran crecimiento de trabajos a tiempo parcial y precarios. En realidad, según las cifras de la Oficina de Estadística del gobierno federal alemán, el porcentaje de desempleados aumentaría a un 20% si se incorporaran como desempleadas aquellas personas que desearían trabajar pero que han abandonado la búsqueda de trabajo como consecuencia de no encontrarlo. En España, si tales personas se incluyeran en el cálculo del desempleo, este alcanzaría el 32% de la población activa. Estos datos comienzan a dar las pistas sobre que el mayor problema no es, como constantemente se indica, la globalización de los mercados (incluidos los financieros), sino las relaciones de poder en la relación capital-trabajo dentro de cada país. Ni que decir tiene que la globalización de los mercados, incluidos los financieros, juegan un papel muy importante en configurar el marco de este conflicto. Pero el conflicto es a nivel estatal, como mostraré cuando veamos el caso español. Pero antes quisiera responder con datos otro argumento. El que los estímulos del Presidente Obama en EEUU han fracasado.

¿HA FRACASADO EL ESTÍMULO ECONÓMICO DEL PRESIDENTE OBAMA?

Y por último, otro argumento que se utiliza por parte de los neoliberales, tanto en EEUU como en España para mostrar el error de incrementar el gasto público como medida de estímulo de la economía es el supuesto fracaso del estímulo del gobierno Obama en crear empleo en EEUU. En esta argumentación se ignoran varios hechos. Uno es que el 24% del total de la cantidad de gasto público utilizado para estimular la economía (787.000 millones de dólares) eran recortes de impuestos que, como bien se sabe, tiene un impacto menor en crear empleo, pues los fondos del recorte de impuestos favorecen, en general, a las rentas superiores (que son las que pagan más impuestos), las cuales ahorran más que gastan estos fondos, perdiendo capacidad estimulante del consumo. Otro 22% de los 787.000 millones de dólares proveídos por el estado federal se gastaron por los estados y ayuntamientos para mantener a los empleados públicos en los servicios del estado del bienestar que habrían sido despedidos y serían desempleados si las autoridades públicas estatales (el estado es la unidad política en EEUU comparable a las CCAA en España) y locales no hubieran tenido tales fondos (proveídos por el gobierno federal), pues sus propios ingresos descendieron mucho, resultado de la crisis económica.

Los gastos en crear nuevos empleos fueron, por lo tanto, menos de la mitad de los 787.000 millones de dólares. Pero éstos sí que crearon nuevos puestos de trabajo, sobre todo en nuevas áreas de inversión (como energías verdes) y servicios del estado del bienestar (como sanidad, educación y servicios sociales), entre otras. Según los datos de la oficina del presupuesto del Congreso de EEUU (The Congressional Budget Office) -respetada y considerada por los dos partidos, el Demócrata y el Republicano, como una Agencia de gran competencia y objetividad- ha indicado que tales fondos crearon 3.3 millones de nuevos puestos de trabajo sólo en el primer año del estímulo, habiendo sido responsable de que el crecimiento del PIB hubiera sido un 4,5% en el segundo cuarto del año, habiéndose convertido en el motor de la economía, responsable de la salida de la recesión. El hecho de que el desempleo sea todavía muy alto (para los estándares de EEUU) se debe a que la destrucción de empleo fue enorme, como resultado de las pérdidas de 13.000.000 millones de dólares, consecuencia de la explosión de la burbuja inmobiliaria que creó el enorme bajón de la demanda. 787.000 millones no pueden equilibrar los 130.000.000 millones que se destruyeron. El problema, pues, no es tanto que el estímulo fuera excesivo, sino que era limitado. El asesor económico del Presidente Obama, Larry Summers, así lo ha indicado, subrayando que se necesitarían al menos 200.000 millones de dólares más, en inversión para crear nueva ocupación.

¿POR QUÉ EL DÉFICIT DEL ESTADO ESPAÑOL ES TAN GRANDE Y EL CRECIMIENTO ECONÓMICO ES TAN LENTO?

El déficit del estado español es de los más elevados de la Unión Europea, mientras que el crecimiento económico es de los más lentos, hecho que, por cierto, caracteriza a los países referidos en la terminología anglosajona como los PIGS (Portugal, Grecia, Irlanda y España). ¿Por qué? Veamos qué tienen estos países en común. Todos ellos, resultado de haber estado gobernados por regimenes dictatoriales de ultraderecha (España y Portugal) y gobiernos autoritarios de derecha muy acentuada (Grecia e Irlanda), tienen estados muy débiles, con escasa capacidad recaudatoria y con muy limitada voluntad y habilidad redistributiva. Es cierto que durante la época democrática en todos estos países tal capacidad mejoró, sobre todo en periodos de gobiernos socialdemócratas. Pero el retraso era tal que todavía persisten aquellas características del estado treinta años después de democracia. España (junto con Grecia, Portugal e Irlanda) son los países con mayores desigualdades de renta en la UE-15.

Contribuyó a esta situación la manera como se hizo la integración de España y de los otros países PIG en el euro. La necesaria reducción del déficit del estado para alcanzar el criterio de Maastricht se alcanzó a base de reducir el gasto público (incluyendo el gasto público social) por habitante. Esta reducción tuvo lugar en términos absolutos, durante el periodo 1993-1995. Y más tarde, en la época PP (1996-2004) en términos relativos; es decir, el gasto público social en España creció mucho más lentamente que en el resto de la UE-15, ya que el gobierno PSOE primero y el gobierno PP después, consideraron como tema prioritario la disminución del déficit del estado, incluso a costa de aumentar el déficit social de España con el resto de la UE-15. Y lo mismo está ocurriendo ahora con el gobierno Zapatero.

Había otra alternativa para bajar el déficit, tanto entonces como ahora, que era subir los impuestos, corrigiendo el enorme déficit de ingresos al Estado español. Esto no se hizo entonces, y hasta hace poco no se ha hecho ahora. Antes al contrario. La sensibilidad Nueva Vía dentro del socialismo español (la versión española de la Tercera Vía) que lideró el candidato Zapatero en las primarias del PSOE en 2004, consideraba que bajar los impuestos era ser de izquierdas. Y los bajó, uno tras otro. Y ahí está la raíz del déficit actual. Incluso Angel Laborda, el Presidente de la Fundación de las Cajas de Ahorro, lo reconocía en un reciente artículo “El déficit público, un problema estructural” en El País (26.09.10). Y la otra razón (también reconocida por tal autor) de que el déficit haya subido tanto con la crisis (que contrasta con el hecho de que el descenso del PIB no ha sido tan acentuado como para crear tal déficit) se debe a la regresividad fiscal. Es decir, las cuentas del estado dependen excesivamente de las rentas del trabajo, y muy en especial de los salarios, y muy poco de las rentas del capital y de rentas no ligadas al salario. De ahí que cuando se destruye trabajo y empleo, el estado se resiente inmediatamente. Estas son las consecuencias de las políticas fiscales de la Nueva Vía (sostenidas también por los partidos conservadores y neoliberales de la oposición, CIU y PNV). Estas políticas no eran inevitables. Se podían haber hecho otras distintas, corrigiendo la escasa capacidad adquisitiva del estado y su progresividad. Pero se escogió no hacerlo. Subir impuestos y su progresividad fiscal fue considerado ser socialdemócrata tradicional, lo cual era la expresión amable de decir “anticuado”. Ser moderno era ser liberal (que quiere decir neoliberal). Es incluso sorprendente que en un momento como el actual, el gobierno se resista a tomar las medidas fiscales necesarias para corregir el déficit social a base de aumentar los ingresos al estado mediante reformas fiscales progresivas (ausentes en el Presupuesto del Estado aprobado hace unos días). Técnicos del Ministerio de Hacienda han calculado que podrían haberse obtenido 38.000 millones de euros corrigiendo algunas de las irregularidades fiscales palpables en las políticas fiscales del Estado español.

Por otra parte, el problema del endeudamiento de las familias se debe, precisamente al crecimiento de las desigualdades y consiguiente empobrecimiento de la mayoría de la población trabajadora, hecho al cual contribuyeron las políticas fiscales regresivas. La disminución de las rentas del trabajo como porcentaje de la renta nacional ha sido la mayor causa del enorme endeudamiento, endeudamiento que ha sido rentable para la banca y para las cajas. Pero éstas a su vez necesitaron dinero que les prestaron las bancas alemanas, francesas y holandesas, que al colapsar su confianza (debido a estar intoxicadas por los productos contaminantes, importados de la banca estadounidense) crearon el enorme problema de falta de crédito. La presión para que el gobierno Zapatero lleve a cabo las políticas de austeridad en los países PIG es que la sociedad y el estado paguen las deudas a aquellos bancos. Por cierto, Irlanda, el país que ha seguido a pies juntillas las recetas del FMI y de la UE está en una crisis enorme como resultado de tales recetas.

EL COLAPSO DE ESTAS POLÍTICAS PÚBLICAS Y SUS CONSECUENCIAS ELECTORALES

Es un error creer que Zapatero puede vencer las próximas elecciones con estas políticas. El fracaso de la Tercera Vía es un indicador de ello. Así, en Gran Bretaña, los gobiernos Blair y Brown, pertenecientes a la Tercera Vía (la máxima expresión del socioliberalismo), perdieron popularidad rápidamente. El triunfo de la Tercera Vía fue en 1997, cuando el Partido New Labour ganó las elecciones por primera vez. El Partido Laborista consiguió el 43% del voto popular (es decir, de la población que votó), que era el 33% del total del electorado (es decir, de la población que podía votar). Su victoria se debió (tal como documentaron las encuestas a pie de urna) al enorme rechazo hacia las políticas neoliberales del partido conservador, imbuido de thatcherismo. Pero a partir de aquel año, el descenso del partido Laborista (convertido en New Labour) fue espectacular. En el año 2001 ganó sólo el 25% del total del electorado, y en el año 2005 descendió todavía más, al 22%. Este gran descenso no se reflejó en un descenso notable de su presencia en el Parlamento debido al sesgo electoral británico a favor del sistema bipartidista. Así, en 1997, el Partido Laborista, con el 33% del total del electorado, consiguió nada menos que el 64% de todos los escaños en el Parlamento Británico. En el año 2001, el Partido Laborista perdió sólo 5 escaños (pasó de 418 a 413, pasando del 64% al 62% de todos los escaños) y ello a pesar del gran descalabro electoral (que pasó del 33% al 25% del total del electorado). Y en 2005, cuando el voto del total del electorado bajó incluso más, al 22%, perdió escaños pero en número mucho menor de lo que hubiera ocurrido en un sistema proporcional. En realidad, continuó manteniendo la mayoría de escaños (el 55%).

Cito estos datos porque cuestionan la visión generalizada e interesada de definir la Tercera Vía como exitosa por su permanencia en el poder. Ello no se debió a su popularidad (que descendió enormemente), sino a un sistema electoral extremadamente sesgado, favorable al bipartidismo, y a la enorme crisis del Partido Conservador. Las políticas de la Tercera Vía fueron profundamente impopulares y muy en especial, entre sus bases electorales (las clases populares), como documento en mi artículo “El Fracaso del Nuevo Laborismo y del Socioliberalismo”, Sistema Digital (21.05.10), también expuesto en mi blog (www.vnavarro.org). En realidad, tales políticas crearon una enorme movilización y desmoralización entre los miembros del Partido Laborista, habiendo perdido casi la mitad de sus miembros durante su mandato. Una situación semejante ocurrió en Alemania, donde las políticas de Schroeder llevaron a un enorme descalabro del partido socialdemócrata.

Seguir estas políticas quiere decir el descalabro electoral del PSOE. La abstención entre las bases electorales es la mayor consecuencia de estas políticas, y están llevando a un descalabro semejante en España. Las encuestas así lo muestran. La única solución es un cambio muy marcado de tales políticas. La Huelga General podría tener esta consecuencia, pues la pervivencia del partido socialista en el poder está claramente relacionada con el cambio de tales políticas. La alternativa, de no hacerse tales cambios, sería el debilitamiento, por un largo periodo, de la socialdemocracia en España y la victoria de las derechas por muchos años. Si así ocurre, y deseo naturalmente que no sea así, la culpa no la tendrán los sindicatos y su exitosa huelga general, sino la falta de respuesta del gobierno a esta protesta.

http://www.sistemadigital.es/%28X%281%29A%28CGZLp3CXywEkAAAAOTRiYmY0MTYtZmMwZS00MzVkLTgyMTctMzI5YWQwZTlhZGUz0xLxtuMlIme-v8TgHSj1UkHWZz41%29%29/News/ItemDetail.aspx?id=2610

Los medios de la derecha pierden el norte en vísperas de la huelga

La línea editorial de los medios de la órbita del PP respecto a la huelga general del 29-S ha sido errática y cambiante, con entusiastas intentos iniciales de obviar las reivindicaciones laborales y transformarla en una protesta sin más contra Zapatero, todo ello con una indisimulada hostilidad hacia Méndez y Toxo. Una esquizoide actitud que, según se alejaba la expectativa de que lograran vaciar la protesta de su objetivo –frenar la reforma laboral-, ha derivado en otros intentos: reforzar la imagen de Esperanza Aguirre como coco de los sindicatos o difundir la teoría de que todo es un "paripé". Ahora que temen que la cita no tenga el seguimiento esperado algunos medios apuestan por utilizar la huelga contra los sindicatos y proponen hacer "contrapiquetes" o por "dar una patada en el culo" a toda la izquierda con el no seguimiento. 

Aunque en otras ocasiones hayan apuntado que existían razones para la huelga, El Mundo la tacha en su editorial de hoy como “inútil, impopular y perjudicial”. Allí insiste en su teoría conspiranoica: “En el aire flota además un cierto aroma de paripé en la convocatoria, derivado de la actitud complaciente de Zapatero ante una huelga que se convoca contra sus reformas”.

¿Si hay un pacto para que son las amenazas?
“Gobierno y sindicatos buscan una huelga que acabe en tablas para que ninguno aparezca como derrotado”, insiste el diario de Pedro J., donde también acusan a los sindicatos de “recurrir a la amenaza por miedo el fracaso”. Las presuntas amenazas no serían otras que UGT en Asturias ha apuntado que habrá “piquetes informativos y convencitivos (sic)” o que en Canarias han alertado de “riesgo” para los niños.

Anson apoya la teoría del “paripé”
En la misma teoría conspirativa incide en las páginas de El Mundo Luis María Anson, quien sentencia que “la inmensa mayoría de los españoles desean acudir a su trabajo mientras contemplan atónitos el paripé entre el Gobierno y los sindicatos”.

“Tongo” y todo es por Aguirre
Pero la estrambótica teoría de una huelga pactada entre Gobierno y sindicatos que en realidad va contra el PP encuentra eco en más columnistas. En La Razón, Javier González Ferrari denuncia que el 29-S hay “tongo” y que “el objetivo es crear una suerte de ilusión de protesta contra el Gobierno mientras se envían constantemente mensajes y consignas contra el PP y la patronal con un interés muy especial en hacer daño a Esperanza Aguirre”. Mientras, ABC insiste en que el objetivo es Esperanza Aguirre y advierte en su editorial de que “los sindicatos vinculan el éxito de la huelga al bloqueo de Madrid”.

Grabaciones contra UGT y CCOO Pero quien más lejos va, como recoge José María Izquierdo en su blog, es la web de Jiménez Losantos, Libertad Digital, donde realizan sus propias contrapropuestas para convertir el 29-S en una jornada contra los sindicatos. Juan Ramón Rallo, del instituto ultraliberal Juan de Mariana, habla de “marabunta discivilizadora y anticapitalista que son los sindicatos y sus piquetes parapoliciales” y propone un “contragolpe grabando y fotografiando los violentos métodos con los que esperan lograr sus objetivos”.

“Contrapiquete” a la “mafia” sindical
Otro columnista de LD, Jorge Valín, secunda la propuesta: “Seguro que podremos amontonar miles de atropellos y actividades delictivas. Si destrozan su propiedad privada, grábelo. Denuncie tal crimen o asóciese con otros para hacer demandas conjuntas a los responsables. Tome parte en la huelga como ‘contrapiquete’ silencioso. Simplemente consiste en decir ‘alto’ al crimen de los sindicatos. A esa gran mafia que vive de nuestros impuestos y coarta nuestra libertad e individualidad”.

Intentos desesperados Otro periodista próximo al PP como Federico Quevedo, que presciendo de las reivindicaciones de los derechos laborales ha reconocido que pretendía ver el 29-S convertido en un acto contra ZP, no puede ocultar sus nervios al ver que se pueden contrariar sus deseos. En El Confidencial, tacha de “pandilla de hipócritas” y de “malditos bastardos” a CCOO y UGT e insta a no secundar la huelga como “respuesta a los sindicatos y a su complacencia y servilismo” con el Gobierno. Asegura que no secundar la huelga supondría dar “una patada en el culo de la huelga” a toda la izquierda.  

http://www.elplural.com/comunicacion/detail.php?id=51192

Cortes afectam 450 mil funcionários públicos

Cerca de 450 mil trabalhadores do Estado vão sofrer cortes salariais no âmbito das medidas de austeridade anunciadas pelo Governo na quarta feira, que prevê uma redução de cinco por cento da massa salarial total da função pública. 
"O universo de trabalhadores com remunerações ilíquidas (portanto, ordenado bruto) totais acima dos 1.500 euros/mês é de cerca de 350 mil trabalhadores em funções públicas e 100 mil trabalhadores do sector público empresarial”, esclareceu o secretário de Estado da Administração Pública, Gonçalo Castilho dos Santos.
Em declarações à Lusa, o governante esclareceu que a medida anunciada  pelo Governo inclui institutos públicos e entidades reguladoras e abarca  também o sector público empresarial, "iniciando-se nos próximos dias o ciclo legalmente exigido de negociação colectiva sobre estas medidas".  

http://www.cmjornal.xl.pt/detalhe/noticias/ultima-hora/cortes-afectam-450-mil-funcionarios-publicos

Europe : le réveil social peut nourrir la gauche

Joseph Macé-Scaron

La manifestation syndicale européenne a rassemblé 100 000 personnes à Bruxelles tandis que l'on manifestait contre la rigueur au Portugal, en Espagne, en Pologne, en Irlande, en Italie, en Lettonie et en Serbie. Pour Joseph Macé-Scaron, ce mouvement social peut réveiller la gauche.

 La révolte sociale redevient une idée neuve en Europe. Normal. Décidément, la purge administrée aux salariés par les gouvernements de l’Union a bien du mal à passer. Plus question d’entendre asséner comme des vérités premières et indiscutables le fait de devoir travailler plus longtemps et d’accepter le bloquage des salaires alors que l’actualité récente multiplie les exemples de gabegie bling-bling de nos « élites ».
La décision de la Commission européenne de présenter des plans pour sanctionner les pays de la zone euro jugés trop « laxistes » (sic) d'un point de vue budgétaire en menaçant d’imposer des amendes, a été ressentie comme une nouvelle provocation. D’où la centaine de milliers de manifestants à Bruxelles venus, aujourd’hui, de toute l’Europe. Cette démonstration de force (la première d’une telle importance depuis neuf ans) était conduite à l’initiative de la Confédération européenne des syndicats (CES).
Un véritable mercredi noir pour la pensée unique néo-libérale puisque, le même jour, la première confédération syndicale portugaise CGTP, proche du parti communiste, avait organisé des manifestations à Lisbonne et à Porto. Les deux principales centrales syndicales en Pologne, Solidarité et OPZZ, ont également appelé à manifester devant le siège du gouvernement. Et d'autres rassemblements se sont tenus en Irlande, en Italie, en Serbie, en Lettonie...
En attendant la grande manifestation en France, samedi prochain, contre la réforme des retraites. Enfin, l’Espagne a mené sa première grève générale de l’ère Zapatero. Cela bouge à gauche en Europe. Et cela semble donner tort à tous ceux qui prophétisent le déclin de la gauche occidentale. Il faut se méfier des prophètes de malheur même quand ils font preuve d’une belle intelligence. Le philosophe italien, Raffale Simone est devenu ainsi en peu de temps la coqueluche des médias. Son analyse du déclin intellectuel de la gauche est juste. Le problème est que cette critique date et qu’il faut se méfier de l’emploi du gramscisme à tort et à travers. La conquête des esprits précède celle du pouvoir ? Sans doute. Mais dans l’histoire des gauches européennes, il y a toujours eu un accélérateur qui a permis de court-circuiter la somnolence idéologique : la crise sociale.

http://www.marianne2.fr/Europe-le-reveil-social-peut-nourrir-la-gauche_a197968.html

Europe hit by anti-austerity protests

Actually Existing Capitalism

John Schmitt
 
Michael Norton (of Harvard Business School) and Dan Ariely (of Duke) have released results (pdf) from a series of experiments they did in 2005 on the subject of wealth inequality.  They asked individuals in a nationally representative online panel to (1) estimate the current US distribution of wealth and (2) "build a better America" by describing what they thought would be the "ideal" wealth distribution.
The key findings:
First, respondents dramatically underestimated the current level of wealth inequality.  Second, respondents constructed ideal wealth distributions that were far more equitable than even their erroneously low estimates of the actual distribution.  Most important from a policy perspective, we observed a surprising level of consensus: All demographic groups -- even those not usually associated with wealth redistribution such as Republicans and the wealthy -- desired a more equal distribution of wealth than the status quo.
This figure from the paper shows the actual distribution of wealth, respondents' average estimate of the actual distribution, and their "ideal" distribution:
Percent Wealth Owned
Source: Norton and Ariely.
Even those respondents who voted for George W. Bush look like they're far to the left of "actually existing capitalism."  In the actual distribution, the top fifth holds over 80 percent of all wealth in the United States.  On average, Bush voters estimated that the true share was close to, but not quite 60 percent.  Ideally, however, Bush voters believed the top 20 percent should have about 35 percent of all wealth (for Kerry voters, it was about 30 percent).

http://mrzine.monthlyreview.org/2010/schmitt290910.html

Austerity is Not a Solution: Why the Deficit Hawks are Wrong

Robert Pollin

Wall Street hyper-speculation brought the global economy to its knees in 2008-09.  To prevent a 1930s-level Depression at that time, economic policymakers throughout the world enacted extraordinary measures.  These included large-scale fiscal stimulus programs, financed by major expansions in central government fiscal deficits.  In the U.S., the fiscal deficit reached 9.9 percent of GDP in 2009, and is projected at 10.3 percent of GDP in 2010.  But roughly 18 months after these measures were introduced, a new wave of opposition to large-scale fiscal deficits has emerged.  
This paper reviews the arguments developed by various leading deficit hawks.  In  fact, they are not advancing one main argument or even a unified set of positions, but rather four distinct claims:  1)  Large fiscal deficits will cause high interest rates, large government debts, and inflation; 2) Even if the current deficits have not caused high interest rates and inflation, they are eroding business confidence; 3) The multiplier for fiscal stimulus policies is always close to zero and has been so with the current measures; and 4) Regardless of short-term considerations, we are courting disaster in the long run with structural deficits that the recession only worsened.  This paper argues that none of these deficit hawk positions stand up to scrutiny.  I also argue that through critiquing the four deficit-hawk positions, we can also bring greater clarity toward developing a workable recovery program.  This will include fiscal deficits that can stabilize state and local government budgets; maintain sufficient funds for unemployment insurance; and continue support for long-term investments in traditional infrastructure and clean energy.    But such fiscal policies also need to combine with credit-market measures that are capable of ‘pulling on a string’—i.e. creating strong enough incentives for both lenders and borrowers to unlock credit markets.- Download

http://www.peri.umass.edu/236/hash/06ffdc181b290245fa4e3100abe22d7c/publication/425/ 

fileadmin/pdf/working_papers/working_papers_201-250/WP235.pdf

Les extrêmes de l’insécurité sociale

Le nombre des chômeurs a encore progressé au mois d’août, et très fortement pour les seniors. 
En un an, la hausse des inscrits de plus de cinquante ans a dépassé 16,5 %, tandis que le nombre des chômeurs de longue durée a progressé de 26,7% en un an. Voilà ce qui creuse le déficit des retraites ou de la Sécurité sociale. Qui croira une seconde que le report de la cessation d’activité à soixante-deux ans et soixante-sept ans facilitera l’entrée des jeunes dans le monde du travail ? La France est déjà, hélas, dans le peloton de tête pour ce qui concerne 
le chômage des moins de vingt-cinq ans, et sa structure d’emplois se dégrade à vitesse accélérée : 60% des nouvelles embauches sont réalisées sous statut précaire !
MmeLagarde peut toujours répéter que «tout va très bien, Madame la Marquise», le schéma qui se dessine est celui de seniors plus longtemps réduits aux allocations et donc à l’insécurité sociale, jusqu’au crépuscule 
de leur vie, pour ceux 
qui ont dû l’user dans 
des travaux pénibles. Quant aux jeunes, 
leur entrée dans la vie n’est envisagée que dans l’incertitude du lendemain. S’ils ne quittent la maison 
de papa-maman 
qu’à vingt-neuf ans 
en moyenne, ce n’est pas du fait du confortable sans-gêne du personnage du film Tanguy. 
C’est que, pour la plupart 
de ces jeunes, les salaires des mois suivants sont hypothétiques et qu’ils savent que des plages blanches les menacent, même pour ceux qui sortent très diplômés des universités. Le cortège des impossibilités de se loger, de se nourrir 
ou de se cultiver s’allonge alors.
Marx voyait dans les chômeurs «l’armée 
de réserve» que le capital se réservait pour faire pression sur les salaires et les revendications ouvrières. Désormais, les oligarques qui nous gouvernent veulent étendre à l’ensemble du salariat, ou presque, 
une précarisation qui le rend plus faible face à leurs exigences. Du chômage à la contre-réforme des retraites, un tableau cohérent se dessine. Les jeunes eux-mêmes semblent en distinguer les contours, ainsi qu’on l’a vu 
le 23septembre lors de manifestations auxquelles se sont joints en plus grand nombre étudiants et lycéens. 
La brutalité de la régression sarkozyenne peut provoquer une prise de conscience citoyenne dont s’inquiètent désormais à mots de moins en moins couverts certains des hauts dirigeants de l’économie et de plus en plus 
de leaders de la droite. Comme l’écrivait Jean Jaurès, 
«ils ont laissé pourtant, à travers l’habituel carillon 
de flatteries intéressées, gémir quelques cloches d’alarme».
«Génération sacrifiée», la jeunesse subit 
de plein fouet toutes les tares de cette société, toutes les «ruptures» que l’UMP veut infliger 
au salariat. C’est dire combien il importe que syndicalistes et progressistes aient une attention aiguë pour sa situation.

Patrick Apel-Muller

http://www.humanite.fr/26_09_2010-les-extr%C3%AAmes-de-l%E2%80%99ins%C3%A9curit%C3%A9-sociale-454278

Des images pour le mouvement social

L’Humanité a lancé cette invitation à 25 artistes. La société commence à bouillonner, mue par la réaction à l’injustice de la rafale des projets réactionnaires en cours, de la casse du droit à la retraite à 60 ans à la chasse aux Roms, en passant par les « affaires » de l’été, sans oublier la loi d’airain des « marchés financiers ».
Graphistes, illustrateurs ou dessinateurs de presse, chacun offre dans ce cahier spécial à la fois sa sensibilité et son point de vue, en un geste qui se veut partie prenante des mobilisations en cours.
En les rassemblant également sur son site Internet, le journal entend aider à leur circulation dans les rues, sur les murs des villes, dans les bureaux, les ateliers ou les foyers. 
Pour afficher les illustrations en grand format, cliquez simplement dessus.

Adrien Zammit et Nicolas Filloque. Site internet : http://www.formes-vives.org/atelier/
Thierry Sarfis
Olivier Cauquil, la Bourse ou la vie
Philippe Bissières
Jérôme Gosselin, Aya
Jean-Pierre Jouffroy
Jean-Denys Philippe
Jérôme Oudin
Guillaume Lanneau
Michel Quarez
Anne Desrivières. Site internet : http://www.duseldansmapiscine.fr/
Gérard Paris-Clavel
Boris Séméniako. Site internet : http://www.borissemeniako.fr
Pierre Vauconsant
Isabelle Jégo
Alexandre Coutelis
Sébastien Marchal
Alain Le Quernec
Sébastien Marchal
Michaël Gaumnitz, Visages
Michel Coudeyre
Jul
Charb
François Miehe
Adele
Luz

http://www.humanite.fr/29_09_2010-des-images-pour-le-mouvement-social-454478

Georges Charpak, sciences et conscience

Militant antifasciste à 15 ans, il refuse avec toute sa famille de porter l'étoile jaune en 1941, se procure de faux papiers au nom de Charpentier. Il rejoint la Résistance, avant d'être arrêté et envoyé à Dachau. Il reçoit le Nobel de physique en 1992.
Le prix Nobel de physique français et ancien résistant , qui s'est éteint mercredi à l'âge de 86 ans, militait pour le désarmement nucléaire et voulait diffuser plus largement les sciences grâce à une approche basée sur l'expérience concrète. "On n'a pas le droit des faire des études sans avoir été confronté aux sciences": telle était la devise de ce passionné, né le 8 mars 1924 dans un ghetto juif de l'est de la Pologne et arrivé en France à l'âge de sept ans. Après la guerre et une formation d'ingénieur à l'école des Mines, Georges Charpak se destine à la recherche scientifique en France et à l'Organisation européenne de la recherche nucléaire (CERN) à Genève.
Il acquiert une formation théorique du plus haut niveau et met au point des machines de plus en plus complexes pour traquer la structure fondamentale de la matière. En 1992, l'Académie des sciences de Suède le récompense pour "son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle multifils" réalisée en 1968. "Quand j'ai reçu le prix Nobel, on m'a proposé de faire partie du jury de Miss France. J'avais dit non parce que je suis un petit bourgeois", déclarait-il en octobre 2008, les yeux bleus pétillants, dans son appartement de la rue Pierre-et-Marie Curie à Paris. Ce père de trois enfants à la carrure athlétique se demandait s'il n'avait pas "raté sa vie d'homme parce que j'étais un fanatique de la science et que je consacrais tout mon temps à ça", depuis l'époque où il intègre le laboratoire de Frédéric Joliot. Adhérent du PCF dans les années d'avant-guerre, il le quitte en 1956 "à partir du moment où j'ai perdu totalement confiance dans l'URSS qui n'était pas du tout la société idéale qu'on disait et où j'estimais que le PCF lui restait étroitement lié".
La passion pour la recherche ne l'a jamais quitté. A 84 ans, il travaillait encore à la mise au point d'un appareil de radiologie permettant de recevoir 10 à 50 fois moins de rayons X, pour les enfants qui ont des problèmes de rachis (colonne vertébrale) et doivent souvent faire des radios. Inspiré par son collègue Leon Lederman du Fermilab de Chicago, il lance en 1996 l'opération La main à la pâte, pour rénover l'enseignement des sciences en le fondant sur le questionnement, en transformant les enfants en expérimentateurs. "C'est ça ma vraie profession, et j'ai réussi. On a démarré à l'Académie des Sciences avec 23 enfants de l'ambassade de France à Bogota et maintenant la Colombie va être couverte d'écoles de notre type", se réjouissait-il. En France, où il a publié huit livres entre 1993 et 2008, ses efforts ont été moins bien récompensés, car "il y a les rois des cons dans les ministères qui n'ont pas compris que ça avait un intérêt".
Le désarmement nucléaire était l'autre engagement de sa vie. La guerre froide, "c'était vraiment un jeu de fadas, mais on a eu du pot, il n'y a pas eu l'hiver nucléaire. Aujourd'hui, tout a changé. Il y des armes qui font la taille d'un pamplemousse, faciles à transporter. La connaissance est disséminée un peu partout par le Pakistan". Pour lui, il faut placer tous les armements nucléaires du monde sous contrôle international pour que des Etats comme l'Iran acceptent de jouer le jeu. De plus, quand "les Etats ont des têtes nucléaires en réserve, ils sont obligés d'en fabriquer tout le temps, parce que la vie moyenne du tritium est de 12 ans". Si ces mesures ne sont pas prises, les terroristes auront bientôt "tout ce qu'il faut pour faire un très beau coup et faire chanter les grandes puissances". L'usage civil du nucléaire paraissait en revanche "incontournable" à Georges Charpak, face aux besoins d'énergie de l'humanité.

http://www.humanite.fr/30_09_2010-georges-charpak-sciences-et-conscience-454597

Ministro das Finanças afasta aumento de salário mínimo

O ministro das Finanças considerou hoje, em Bruxelas, ser “difícil” que haja aumentos salariais no sector privado, nomeadamente no salário mínimo, tendo em consideração as medidas que deverão ser aplicadas no sector público da economia.

“Na minha opinião vejo difícil que se justifiquem aumentos de salários no sector privado face àquilo que está a ser feito no sector público”, respondeu Fernando Teixeira dos Santos depois de questionado sobre se lhe parecia realista aumentar o salário mínimo.

O ministro fez esta declaração no final de uma reunião dos ministros das Finanças da zona euro.

O acordo tripartido, entre os Governo e os parceiros sociais, sobre o salário mínimo nacional, estabelecido em 2006, prevê que esta remuneração passe para os 500 euros em 2011, mas as confederações patronais defendem que não se cumpra por falta de condições nas empresas.

O Governo anunciou ontem um conjunto de medidas de austeridade com o objectivo de consolidar as contas públicas. Entre essas medidas estão o corte de salários de cinco por cento na massa salarial da Função Pública, o congelamento das pensões em 2011 e o aumento em dois pontos percentuais do IVA, que passará a ser de 23 por cento. As restantes taxas do IVA também vão ser revistas.

O Executivo de Sócrates decidiu congelar os investimentos públicos, cortar os benefícios sociais e também os benefícios fiscais das empresas e criar um imposto sobre o sector financeiro.

Estas medidas têm de ser aprovadas na Assembleia da República para entrarem em vigor.

http://economia.publico.pt/Noticia/ministro-das-financas-afasta-aumento-de-salario-minimo_1458822

CGTP promete intensificar luta e agenda greve geral

A CGTP disse hoje que vai "intensificar a luta" contra "a chantagem dos agiotas internacionais", na sequência do pacote de medidas de austeridade anunciado pelo Governo, mas remete para sexta feira um anúncio da decisão, após a reunião do conselho nacional. Segundo o jornal Público o conselho nacional da CGTP vai propor amanhã à assembleia de dirigentes e activistas sindicais a realização de uma greve geral  para 24 de Novembro, antes da aprovação final do Orçamento do Estado para 2011.
O jornal Público avançou na sua edição online que a CGTP tem em cima da mesa o dia 24 de Novembro para realizar uma greve Geral, antes da aprovação do Orçamento de Estado na Assembleia da República
Certo é que o secretário-geral da central sindical, Manuel Carvalho da Silva, no decorrer de uma conferência de imprensa assegurou hoje que vão "para patamares mais elevados". Isto é, a CGTP vai "intensificar a luta" contra "a chantagem dos agiotas internacionais", na sequência do pacote de medidas de austeridade anunciado pelo Governo.
O Governo anunciou na quarta feira um conjunto de medidas de austeridade com o objectivo de consolidar as contas públicas.
Entre essas medidas estão o corte de salários de 5 por cento na massa salarial da Função Pública, o congelamento das pensões em 2011 e o aumento em dois pontos percentuais do IVA, que passará a ser de 23 por cento.
As restantes taxas do IVA também vão ser revistas. O Executivo de Sócrates decidiu congelar os investimentos públicos, cortar os benefícios sociais e também os benefícios fiscais das empresas e criar um imposto sobre o sector financeiro.
Estas medidas têm de ser aprovadas na Assembleia da República para entrarem em vigor.

http://dn.sapo.pt/inicio/economia/interior.aspx?content_id=1675235

CGTP vai intensificar a luta

Um debate com muitas perguntas e poucas respostas

Impacto das medidas de austeridade é mais temido fora das grandes cidades

Portugueses criticam medidas de austeridade anunciadas pelo Governo

O que pensam os portugueses sobre as medidas anunciadas pelo Governo

Carvalho da Silva diz que medidas do Governo estão a levar o País ao fundo

CGTP debate realização de greve geral a 24 de Novembro

O Conselho Nacional da CGTP tem estado reunido ao longo do dia para discutir a realização de uma greve geral, que deverá concretizar-se a 24 de Novembro, embora a tendência socialista defenda uma data posterior à aprovação do Orçamento do Estado.

Fonte da central sindical disse à agência Lusa que a discussão continua até ao final da tarde, embora a maioria esteja inclinada para a data de 24 de novembro.

Os socialistas têm defendido a concretização da greve no início de dezembro, depois da aprovação do Orçamento do Estado.

A comissão Executiva da CGTP, que realizou uma reunião extraordinária na quarta-feira à noite, depois do Governo ter anunciado as novas medidas de austeridade, aproveitou um intervalo do Conselho Nacional para fazer mais uma reunião extraordinária.

Esta será a sexta greve geral da CGTP, as anteriores foram de protesto contra alterações da legislação laboral.

http://sic.sapo.pt/online/noticias/dinheiro/CGTP+debate+realizacao+de+greve+geral+a+24+de+Novembro.htm

CGTP prepara-se para convocar greve geral

O Conselho Nacional da CGTP está reunido para decidir uma data para a contestação, apurou o Económico.

A estrutura sindical diz que vai "intensificar a luta" contra "a chantagem dos agiotas internacionais", sinalizando assim que está a preparar uma greve geral.
Contactada pelo Económico, a CGTP remete uma decisão para sexta-feira, após a reunião do conselho nacional.
O secretário-geral da UGT também já veio manifestar disponibilidade para dialogar com outras forças sindicais sobre eventuais formas de luta. Segundo João Proença, a central sindical apoiará "todas as formas de lutas" que os seus sindicatos da Administração Pública possam vir a convocar.
O Governo anunciou na quarta-feira um conjunto de medidas de austeridade com o objectivo de consolidar as contas públicas.
Entre essas medidas estão o corte de salários de 5% na massa salarial da Função Pública, o congelamento das pensões em 2011 e o aumento em dois pontos percentuais do IVA, que passará a ser de 23%.
As restantes taxas do IVA também vão ser revistas. O Executivo de Sócrates decidiu congelar os investimentos públicos, cortar os benefícios sociais e também os benefícios fiscais das empresas e criar um imposto sobre o sector financeiro.

http://economico.sapo.pt/noticias/cgtp-preparase-para-convocar-greve-geral_100475.html

Social: le spectre de l'explosion

Gilles Bridier

Le climat social de la rentrée est particulièrement dégradé. Les rancoeurs politiques, économiques se mêlent à l’opposition à la réforme des retraites.
- Saccages à Strasbourg lors du sommet de l'OTAN Reuters -

Qu’y a-t-il pour que l’atmosphère en France soit devenue à ce point exécrable? Un commentaire comme celui du député Vert Noël Mamère estimant  que «l’atmosphère qui règne dans notre pays, ça pue», est relativement convenu. Mais celui de Jean François Copé, personnalité de la majorité, soulignant qu’il «règne actuellement une ambiance malsaine de nuit du 4 août» est plus surprenant. Et de Martine Aubry à Edouard Balladur, la perception est identique, même si l’analyse est différente.
 La réforme des retraites, un détonateur
Il y a la réforme des retraites, mais ce n’est pas la seule cause. Déjà, elle est un détonateur social si sensible que Nicolas Sarkozy, pendant la campagne présidentielle, avait pris soin de ne pas la placer parmi les autres réformes à mener pendant son quinquennat. Mais il y eut la crise… un très mauvais argument. Car le déficit de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse est intervenu dès 2005. L’épée de Damoclès dont n’avait voulu se saisir les précédents gouvernements de gauche comme de droite, allait bien finir par tomber. Il fallait engager une réforme. Mais plutôt que d’ouvrir des négociations qui, comme dans d’autres pays, se seraient étalées sur une longue période pour préparer les esprits, explorer toutes les hypothèses et introduire de véritables changements, celle-ci a été menée à la hussarde déclenchant un véritable électro-choc dans l’opinion.
La méthode est choisie et revendiquée: tétanisation sur un pôle de fixation (en l’occurrence, le déplacement des butoirs d’âge), et décompression en ménageant des ouvertures en périphérie (pénibilité, carrières longues….). Le résultat n’est pas garanti. Car une méthode inspirée d’une technique de communication n’est certainement pas adaptée à une réforme qui touche au cœur de la vie des gens et aux fondements de la République.
Remise en cause brutale du contrat social
La retraite, «c’est tout ce que possèdent ceux qui n’ont rien», rappellent les syndicats. On peut se satisfaire d’un salaire qui ne permet pas d’épargner pour la retraite lorsqu’on a confiance dans le système qui assurera la prise en charge après la période d’activité. A l’inverse si un droit acquis est remis en question, c’est l’espoir d’une fin de vie sécurisée qui se brise, c’est l’égalité des droits en fin de vie qui disparaît. Et finalement, c’est l’Etat protecteur qui sort de son rôle et modifie le contrat social. Il ne s’agit pas, ici, d’une formule: il est bien question d’un contrat, surtout dans le cas d’un système de retraite par répartition. Une réforme des retraites méritait certainement mieux qu’un passage en force pour que la révision du contrat soit socialement recevable.
Qui représente qui? Qui défend qui?
Du même coup, l’opposition à cette réforme cristallise toute les rancoeurs accumulées. La crise économique imposerait de mener cette réforme sans tarder… mais pas question de toucher au bouclier fiscal pour solder cette crise. Certes, les montants en cause ne sont pas à la même échelle. Mais le symbole est là. Et il en est bien d’autres. «A force, ils vont faire renaître la lutte des classes», commentait Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, à l’annonce des bonus d’après crise. Les images du Président de la République, élu par le peuple mais au milieu de ses amis du Fouquet’s au soir de l’élection, ou sur le pont du bateau d’un ami milliardaire alors qu’il devait se retirer dans un monastère… toutes ces images sont remontées à la surface à l’occasion de l’affaire Woerth/Bettencourt/de Maistre qui illustre les relations privilégiées entre les grosses fortunes et les hommes de gouvernement. Le spectateur, l’électeur, s’interroge: qui travaille pour qui au gouvernement, qui représente qui dans l’exécutif?
Les classes moyennes elles-mêmes ont l’impression d’être les dindons de la farce. Elles ont cru au miracle de la Bourse, elles ont découvert avec la crise le principe de la monnaie de singe. Elles ont pris leur épargne pour du capital, et sont tombées de haut en découvrant qu’elles assumaient les risques que d’autres prenaient pour elles. Il leur reste le travail et ses revenus qui ont progressé quatre fois moins vite que ceux du capital en dix ans. Le travail paie moins, il est plus taxé, et avec la réforme des retraites il faudra y rester plus longtemps. L’effort est-il partagé, alors que progresse la fortune des plus riches?
Quant à la justice, est-elle la même pour tous alors que, dans cette même affaire Bettencourt, les procédures applicables au justiciable lambda ne s’appliquent pas? Ce qu’il reste de cette affaire que le pouvoir veut préserver des investigations d’un juge indépendant, c’est que la loi peut être transgressée; tout dépend de la fortune.
Excès du sécuritaire, craintes sur la couverture sociale
Alors, les rancoeurs se déversent, alimentées par la dérive sécuritaire, la stigmatisation des Roms, l’amalgame opéré avec les «gens du voyage». La politique d’immigration est de moins en moins acceptée dès l’instant où elle semble se fonder sur l’arbitraire et s’affranchir de l’esprit des institutions françaises. L’activisme du gouvernement en la matière pour suivre l’impulsion présidentielle semble répondre à des objectifs qui n’ont plus rien à voir avec le projet. Après avoir échoué – on l’a vu aux élections régionales - dans sa tentative de rallier des votes écologistes, Nicolas Sarkozy veut-il donner des gages au vote d’extrême-droite qu’il alimente lui-même en brandissant le spectre de l’insécurité? Les doutes s’expriment. Et si les propos de l’exécutif sur la sécurité ne sont plus crédibles (même lorsqu’il est question du risque terroriste), que devient l’incarnation de l’Etat?
Tout se déverse dans les manifestations, derrière les banderoles contre la réforme de retraite. L’extension de la déchéance de la nationalité, qui signe l’échec de la politique menée par les derniers gouvernements en matière de police. L’influence croissante des bandes dans les zones qualifiées de non-droit, qui traduit la même impuissance. La sanction infligée aux parents en cas d’absentéisme scolaire des enfants, sous forme de suspension des allocations familiales. Et les dispositions prises pour éviter de creuser le trou de la Sécurité sociale (23 milliards d’euros en 2010): les petites maladies du quotidien moins prises en charge (à 55% seulement), une liste de médicaments déremboursés de plus en plus longue, des transports gratuits qui ne le sont plus pour les patients devant être suivis à l’hôpital, et des hôpitaux de plus en plus éloignés à cause de la révision de la carte hospitalière. «Les mutuelles compenseront», avait déclaré le gouvernement avec une certaine indécence. Certes… mais, bien sûr, en pratiquant des augmentations de cotisations. Au final, l’assuré paie plus. Et ce chômage qui persiste… et même qui continue de s’aggraver pour les plus de 55 ans, n’en déplaise au ministère de l’Emploi.
Aussi, lorsque dans cette atmosphère, les députés de l’opposition réclament la démission du président de l’Assemblée nationale, on se demande s’il s’agit juste d’une péripétie dans les débats parlementaires, ou si c’est une nouvelle manifestation du malaise plus profond qui mine la France en cette rentrée. Ce malaise qui va se déverser dans la rue... Jusqu'où?

http://www.slate.fr/story/27975/social-france-explosion-retraite-rue-rancoeur

EDP corta a luz a vinte famílias de Forjães

Sindicatos consideram medidas provocatórias e prometem luta nas ruas

Octávio Teixeira considera medidas de austeridade muito duras

Escritos de sociología del sistema educativo español

Eloy Terrón Abad


http://www.rebelion.org/

Decenas de miles de personas exigen que Bruselas no ignore a la clase trabajadora

Decenas de miles personas se manifestaron ayer en Bruselas en contra de las medidas de austeridad aplicadas en los estados de la Unión Europea (UE), al mismo tiempo que la Comisión Europea (CE) proponía un paquete legislativo para mejorar la vigilancia económica de los Veintisiete.
En un ambiente colorido y festivo, los manifestantes llegados de numerosos países europeos recorrieron las calles de la capital belga hasta llegar a los aledaños de la sede del Ejecutivo comunitario, al que reclamaron más medidas de apoyo a la creación de empleo en lugar de planes de recorte del gasto público.
La marcha fue el acto principal del «Día de Acción Europeo» -tal y como lo bautizaron sus organizadores, la Confederación Europea de Sindicatos (CES)-, una jornada en la que se llevaron a cabo protestas sindicales «desde Serbia hasta España», según dijo el secretario general de dicho organismo, John Monks.
Bajo el lema «No a la austeridad. Prioridad al empleo y al crecimiento», los sindicatos europeos congregaron a unas 56.000 personas, según estimaciones de la policía local de Bruselas, aunque la CES afirmó que el número de manifestantes alcanzó los 100.000. Monks calificó la «euro-manifestación» de «gran éxito para los trabajadores europeos», y confió en que ésta sirva como «señal clara para que los dirigentes europeos dejen de escuchar solamente a los mercados». «No podéis seguir ignorando la cólera y la inquietud de los trabajadores», dijo el secretario general de la CES a los líderes europeos.
Pero el presidente de la Comisión Europea, José Manuel Durao Barroso, no se dio por aludido ya que mostró su «absoluto convencimiento» de que las propuestas económicas de la Comisión sobre ajustes presupuestarios y reformas estructurales «son las mejores para la defensa de los intereses de los trabajadores europeos».
El presidente de la CE señaló que el déficit excesivo de algunos países obliga a los gobiernos «a tomar medidas extremadamente difíciles en el plano social». Los gobiernos toman esas medidas «no por placer, sino porque consideran que no hay otra solución», destacó.
Barroso explicó que en casos de elevada deuda pública «el dinero de los contribuyentes no puede destinarse a los servicios públicos como la salud, la educación o las pensiones». En cambio, opinó que lo que interesa a los trabajadores es «una política seria y creíble de respeto a los principios macroeconómicos»
Monks, en cambio, calificó de «locura» los planes de la CE y mostró su apoyo a la huelga general celebrada en el Estado español, ya que a su juicio, este país ha aplicado «las peores medidas de austeridad de toda la UE después de las de Grecia».
Los sindicatos «son conscientes de que los gobiernos tienen déficits importantes», pero piden a los países «que no caigan en el pánico» y que concentren su gasto público en el fomento del empleo, en particular el de los jóvenes, señaló Monks.La Policía detuvo a 148 personas antes de la manifestación.
También en Portugal miles de manifestantes protestaron en la capital portuguesa contra el desempleo y la injusticia social en una marcha organizada por el mayor sindicato luso, la Confederación General de Trabajadores de Portugal (CGTP). Consignas contra el Gobierno de José Sócrates y su severo programa de contención del gasto público así como lemas a favor del aumento de salarios, sobre todo entre los jóvenes, dominaron la marcha. Sus portavoces criticaron la política económica del Ejecutivo luso, que entre otras decisiones, ha aumentado los impuestos de la renta entre el 1% y el 1,5% y el IVA del 20 al 21%, extendió los peajes en las autopistas y creó nuevos impuestos a las plusvalías bursátiles (20%) y las rentas superiores a 150.000 euros (45%).
No había concluido la jornada de protesta cuando el Gobierno portugués anunció nuevas medidas de austeridad que incluyen otro aumento del IVA de dos puntos, del 21 al 23%, una rebaja del 3% al 10% de los salarios de los funcionarios y varios recortes de gasto e inversión estatal.
Las movilizaciones del Día de Acción Europeo se extendieron por Italia, Irlanda, Polonia, Rumanía, la República Checa, el Estado francés o Grecia, donde la huelga de transporte colapsó Atenas.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=113937
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